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Un fléau invisible s'attaque aux cultures de pommes de terre dans la région de Berkane, suscitant l'inquiétude des agriculteurs et des autorités locales. Ce mal mystérieux, dont la nature exacte reste à déterminer, provoque le flétrissement et la brûlure des feuilles des plants de pommes de terre, entraînant des pertes de récoltes importantes.
Face à cette situation alarmante, Fatima Zahra Bata, membre du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a interpellé le ministre de l'Agriculture, de la Pêche, du Développement Rural, de l'Eau et des Forêts. Dans une question écrite, elle a exhorté le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour identifier la cause de la maladie et mettre en place des solutions efficaces pour la combattre.
Mme Bata a décrit la maladie comme "sans précédent", provoquant la brûlure et le flétrissement des feuilles des plants de pommes de terre, ce qui entraîne des pertes de récolte généralisées. Elle a exprimé sa préoccupation face au manque de mesures efficaces pour contenir la maladie, déclarant que "les autorités compétentes n'ont pas pris les mesures nécessaires pour freiner cette maladie mortelle, laissant les agriculteurs se débrouiller seuls avec des ressources limitées et sans connaissance adéquate de la nature et des caractéristiques de la maladie."
L'origine et la nature exacte de ce mal restent encore floues, faisant l'objet d'investigations approfondies par les autorités compétentes et les experts agricoles. Des analyses sont en cours pour identifier le pathogène responsable de la maladie et déterminer les méthodes de traitement les plus appropriées.
En attendant l'identification d'une solution définitive, les agriculteurs sont invités à adopter des mesures préventives, telles que la rotation des cultures et l'utilisation de pesticides homologués, pour limiter la propagation de la maladie.
La situation à Berkane met en lumière la vulnérabilité du secteur agricole face aux menaces phytosanitaires et la nécessité d'investir davantage dans la recherche et le développement pour renforcer la résilience des cultures et protéger la sécurité alimentaire. La collaboration entre les agriculteurs, les autorités et les chercheurs est essentielle pour trouver des solutions durables et protéger les moyens de subsistance des communautés rurales.
