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Le projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025 s'articule autour de quatre priorités principales, selon la note d’orientation adressée par le chef du gouvernement aux ministères. Il s'agit de renforcer les bases de l'État social, de stimuler l'investissement et la création d'emplois, de poursuivre les réformes structurelles, et de maintenir la soutenabilité des finances publiques.
« À l'aube de la seconde moitié de son mandat, le gouvernement entend accélérer la mise en œuvre de son programme en améliorant la gouvernance, en optimisant les mécanismes de coordination, et en s'ouvrant davantage aux enjeux actuels », précise la note. Elle souligne également que le gouvernement reste convaincu que l'intégration du capital humain est essentielle, considérant cela comme l'objectif ultime de toutes les politiques publiques et un critère clé pour évaluer les interventions gouvernementales.
La note affirme que « garantir la dignité et une vie décente pour les familles marocaines nécessite une politique économique structurée, axée sur la promotion de l'investissement, de l'emploi, et le soutien aux secteurs porteurs, afin de mobiliser les ressources nécessaires pour pérenniser les piliers de l'État social. »
Par ailleurs, le gouvernement s'engage à poursuivre sa politique territoriale, en lançant une nouvelle phase de convergence et d'intégration territoriale. Cette phase reposera sur divers mécanismes de contractualisation et d'initiatives économiques avec les Régions, tout en accélérant la mise en œuvre des programmes de développement et des plans régionaux d'aménagement du territoire.
La souveraineté en matière d'eau, de nourriture, et d'énergie, ainsi que la protection du pouvoir d'achat, figureront parmi les priorités du gouvernement dans les années à venir. Ces efforts seront guidés par un leadership sectoriel inclusif, visant notamment à autonomiser les familles marocaines.
Enfin, le gouvernement veillera, en 2025 et au-delà, à maintenir les finances publiques sur une trajectoire soutenable, avec pour objectif de réduire le déficit budgétaire à 4 % du PIB en 2024, 3,5 % en 2025, et 3 % en 2026. Il surveillera également le niveau d'endettement, en visant à le maintenir sous la barre des 70 % du PIB d'ici 2026. Cette stratégie permettra de dégager les marges financières nécessaires pour poursuivre les projets de développement, tout en soutenant l'investissement public, un levier essentiel pour renforcer les bases de l'État social. L'objectif est d'atteindre un taux de croissance de 4,6 % en 2025, contre 3,3 % en 2024.