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Une société israélienne lance un projet d’aquaculture au Sahara marocain

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Une société israélienne est prête à lancer un projet d’aquaculture au Sahara marocain, a déclaré le ministre de l’Innovation, de la Science et de la Technologie du pays, Ofir Akunis.

« Une société israélienne a récemment lancé un projet d’aquaculture dans le Sahara marocain », a annoncé M. Akunis lors de la Conférence de l’ONU sur l’eau de 2023. « Ce projet, ainsi que d’autres domaines de coopération, ont été rendus possibles par les accords d’Abraham.

Bien que les détails n’aient pas encore été divulgués, le projet est le dernier d’une série d’initiatives de coopération entre les deux pays depuis qu’ils ont rétabli leurs liens.

M. Akunis a rencontré jeudi le ministre marocain de l’équipement et de l’eau, M. Nizar Baraka, pour discuter de la coopération bilatérale, dans le cadre de la conférence des Nations unies sur l’eau.

Cette rencontre était la première entre les deux responsables depuis la mise en place du nouveau gouvernement israélien.

En février, l’Agence nationale marocaine de l’agriculture et la société israélienne AgriGo ont signé un accord lors de la conférence Haleutis pour ouvrir une ferme marine près de Tanger, avec l’objectif de commencer les opérations en avril.

L’année dernière, la Chambre de commerce et d’industrie Maroc-Israël (CCIMI) a organisé le premier symposium entre les deux pays sur l’agriculture et la pisciculture, axé sur le partage d’expertise et l’utilisation des technologies pour améliorer les questions liées à l’eau, en particulier l’irrigation.

Depuis le rétablissement des liens fin 2020, le Maroc et Israël se sont lancés dans le lancement de projets communs et le renforcement des échanges commerciaux.

En 2022, l’ancienne ministre israélienne de l’économie, Orna Barbivai, a réaffirmé la volonté de son pays de construire une « base de partenariat stratégique » avec leurs partenaires nord-africains.

Israël vise également à augmenter le volume des échanges bilatéraux à 500 millions de dollars, contre 130 millions de dollars auparavant, selon Mme Barbivai.

Le Maroc a également fait part de son expérience en matière de gestion de l’eau lors de la conférence de l’ONU, en mettant l’accent sur la politique et la stratégie nationales du pays en matière de gestion des ressources en eau (GDE), qui est devenue plus importante depuis que le pays a souffert de graves sécheresses au cours des dernières années.

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