Une parlementaire française critique Macron : Il n'y aura pas de politique méditerranéenne sans le Maroc "vidéo"
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La députée française du parti Républicains de droite, Michèle Tabarot, a émis de vives critiques à l'encontre du président de son pays, Emmanuel Macron, en raison de sa politique envers le Maroc.
Lors d'un rassemblement politique de son parti hier soir, à l'occasion de l'entrée en politique en France, Tabarot a critiqué Macron pour avoir "sacrifié" les relations franco-marocaines pour satisfaire les décideurs en Algérie.
La députée du parti Républicains à l'Assemblée Nationale française a déclaré : "Il n'y aura pas de politique méditerranéenne sans le Maroc", appelant à rétablir les relations solides qui unissaient Rabat et Paris.
Tabarot a poursuivi lors de l'événement du parti organisé à Lokani, dont elle était maire : "Je suis également en colère contre Macron car il a sacrifié notre relation avec le Maroc pour satisfaire le pouvoir algérien", soulignant la volonté de son parti de rétablir les relations entre les deux pays.
Elle a ajouté devant des milliers de participants applaudissant : "Pour nous, il n'y aura pas de politique méditerranéenne sans le Maroc, et le président de la République doit comprendre cela…".
La dirigeante du parti a évoqué une visite de travail qu'elle a effectuée au Maroc aux côtés de l'ancienne ministre française de la Justice, Rachida Dati, qualifiant le royaume de "grand pays". Elle a confirmé que la délégation avait rencontré des dirigeants politiques marocains lors de la visite, et que les deux parties avaient exprimé le désir de renforcer les relations franco-marocaines. À la fin de la visite, le chef du parti, Eric Ciotti, a appelé Macron à reconnaître la marocanité du Sahara.
Dans le même contexte, lors de son discours, Tabarot a critiqué le recul de l'influence française sur la scène internationale, notamment en Afrique, en citant l'exemple du Niger. Elle a souligné que la France était devenue faible sur la scène internationale, avec l'émergence d'un discours rempli de haine envers le pays, "sans que le pouvoir exécutif réagisse clairement pour défendre nos intérêts".