Site indépendant d'actualités

UIT: le coordinateur de journalisme poursuit en justice le ministère de l’Enseignement supérieur

0

Dans une initiative inédite au sein de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, le professeur Mhammed Hammouch, coordinateur pédagogique de la licence spécialisée en journalisme et du master spécialisé en journalisme et médias à la Faculté des Langues, des Lettres et des Arts, a intenté une action en justice devant le tribunal administratif de Rabat. L’objet est  d’exiger le règlement de créances salariales impayées au profit de plusieurs enseignants encadrants.

Selon les éléments du dossier, le professeur Hammouch a déposé la plainte en son nom propre ainsi qu’au nom de ses collègues, en raison du non-versement de leurs indemnités de cours et de déplacement, remontant à plusieurs années universitaires, de 2021 à 2024.

Malgré l’adoption officielle des programmes de formation et l’approbation de leurs budgets respectifs par les instances compétentes, les enseignants plaignants affirment être restés sans réponse face aux multiples correspondances adressées à la direction de la faculté et à la présidence de l’université depuis 2023.

Dans leur requête, les enseignants demandent :

  1. Le paiement immédiat de la somme totale de 772 027,10 dirhams, correspondant aux arriérés dus ;
  2. Une indemnisation de 100 000 dirhams en réparation du préjudice moral et matériel subi du fait de la lenteur administrative.

Trois parties sont visées par cette procédure judiciaire :

  1. Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, représenté par son ministre ;
  2. La présidence de l’Université Ibn Tofaïl, représentée par son président ;
  3. La décanat de la Faculté des Langues, des Lettres et des Arts de Kénitra, représentée par son doyen.

L’affaire sera examinée pour la première fois le vendredi 18 juillet 2025 par le tribunal administratif de Rabat.

Les enseignants plaignants espèrent que cette action en justice contribuera non seulement à faire valoir leurs droits légitimes, mais également à réaffirmer le respect de la dignité professionnelle au sein des établissements d’enseignement supérieur.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.