dimanche, septembre 24, 2023

Sommet BRICS/Afrique : L’Afrique du Sud persiste dans son hostilité incompréhensible envers le Maroc

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Quel jeu joue l’Afrique du Sud ? Cette question demeure d’actualité, plus que jamais, alors que le Maroc vient de démentir les fausses informations propagées par certains médias selon lesquelles le Royaume aurait exprimé le désir de rejoindre le groupe BRICS et de participer au sommet BRICS/Afrique prévu à Johannesburg le 24 août 2023.

Selon une source du ministère des Affaires étrangères citée par la MAP, il ne s’agit pas d’une initiative des BRICS ou de l’Union Africaine, mais plutôt d’une invitation émanant de l’Afrique du Sud à titre individuel. Cette même source explique que « c’est une réunion organisée sur la base d’une initiative unilatérale du gouvernement sud-africain », ajoutant que le Maroc a examiné cette invitation en tenant compte de ses relations bilatérales tendues avec ce pays.

Il est bien connu que les relations entre Rabat et Pretoria sont loin d’être cordiales. Pour des raisons obscures et inexpliquées, l’Afrique du Sud persiste à harceler le Royaume, en le considérant comme son ennemi numéro un sur le continent africain. Cela se manifeste notamment par son alignement aveugle et irrationnel sur les positions de l’Algérie dans le dossier du Sahara marocain.

Le gouvernement sud-africain a tenté à plusieurs reprises d’utiliser sa position au sein de l’Union africaine (UA) ainsi que son influence sur certains pays membres pour promouvoir les thèses séparatistes des milices du Polisario, voire pour faire adopter des décisions contraires aux intérêts supérieurs du Maroc.

Pourtant, l’Afrique du Sud n’a rien à gagner en choisissant l’hostilité envers le Royaume. Historiquement, Rabat a apporté un soutien financier et en armes aux combattants du Congrès national africain (ANC) lors de la lutte contre le régime de l’apartheid. Cela a été reconnu par feu Nelson Mandela lui-même. De plus, les deux pays partagent des similitudes, notamment en tant que deux des plus grands investisseurs en Afrique, avec des économies diversifiées qui pourraient bénéficier d’une plus grande collaboration.

Malheureusement, le leadership à Pretoria semble être sous l’emprise depuis des décennies d’un groupe de politiciens corrompus et controversés internationalement, qui ont choisi de s’allier avec l’Algérie, influencés en partie par les pétrodollars de cette dernière. Les présidents successifs – Thabo Mbeki, Jacob Zuma et maintenant Cyril Ramaphosa – ont tous suivi cette même logique depuis le règne de Nelson Mandela.

Les rares signes d’amélioration des relations entre Rabat et Pretoria restent fragiles et temporaires, du moins pour le moment. On se souvient qu’en septembre 2021, Nasser Bourita avait accordé une entrevue au Star, l’un des plus grands journaux d’Afrique du Sud, dans laquelle il avait exposé la légitimité de la position marocaine concernant le Sahara. En ce qui concerne les relations bilatérales, le ministre marocain des Affaires étrangères avait souligné que le Royaume « a toujours été ouvert au dialogue », rappelant l’histoire des liens entre le Maroc et l’Afrique du Sud, en particulier le soutien apporté par Rabat aux militants anti-apartheid dirigés par Mandela.

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