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Une enquête du Baromètre arabe suggère que la confiance des Marocains dans l'économie a atteint son plus bas niveau depuis la crise économique de 2007. Les Marocains considèrent l'économie comme le principal défi auquel leur pays est confronté, 33 % des personnes interrogées dans le cadre d'une récente enquête se disant préoccupées par l'économie.
Selon le Baromètre arabe 2022 Insights, la confiance dans l'économie a atteint son plus bas niveau depuis la crise économique de 2007. Toutefois, les résultats de l'enquête suggèrent que les Marocains restent positifs quant à la perspective d'une reprise économique.
Parmi les autres défis perceptibles figure la qualité des services publics marocains, 20% des personnes interrogées déclarant qu'il s'agit de loin du plus grand défi auquel le pays est confronté. Vient ensuite la propagation du COVID-19, avec 18% des répondants qui considèrent toujours le virus comme une préoccupation majeure pour le Maroc.
Seuls 11% des répondants ont identifié la corruption comme un défi majeur pour le Maroc. Les autres défis cités par les répondants sont l'instabilité (6 %), l'ingérence étrangère (5 %) et le terrorisme (2 %), explique le rapport du baromètre arabe.
Lorsqu'on leur a demandé quelles actions gouvernementales étaient les plus susceptibles d'atténuer la menace des défis économiques, 23% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles pensaient que la création d'emplois était une priorité absolue. Toutefois, 22 % des personnes interrogées ont déclaré que la limitation de l'inflation était le défi le plus urgent auquel le Maroc était confronté.
Environ 15% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles pensaient que l'augmentation des salaires devait être une priorité, suivie par 11% qui ont déclaré que la priorité devait être donnée à l'éducation, et 11% qui ont suggéré que l'attraction des investissements étrangers était la mesure la plus importante sur laquelle le Maroc devait se concentrer pour soutenir l'économie.
En ce qui concerne la perception qu'ont les citoyens de la manière dont le budget de l'État devrait être dépensé, 28 % des participants ont répondu que les soins de santé devraient être prioritaires dans les dépenses publiques.
Dans la même enquête, 27 % des répondants ont indiqué que la subvention des produits de base pour les citoyens afin d'atténuer l'effet de la hausse des prix devrait être en fait une priorité absolue pour le budget de l'État.
L'investissement dans l'amélioration des routes et des transports arrive en troisième position, 16 % des personnes interrogées considérant l'amélioration de ce secteur comme une priorité absolue.
Seuls 15% des répondants ont déclaré que l'éducation devrait être une priorité politique majeure pour le gouvernement. Et seulement 7 % ont déclaré que le budget de l'État devrait investir en priorité dans des mesures visant à réduire la pollution.