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Revue de presse de ce mardi 26 novembre

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Les Inspirations éco

Bitcoin: le Maroc est-il concerné ?

Le Maroc fait-il partie des pays où l’on s’intéresse aux cryptomonnaies et autres bitcoins ? «Oui, il y a un fort engouement dans le Royaume pour les bitcoins. Le Maroc a toujours été placé parmi les grands pays de cryptomonnaies en Afrique et dans la région MENA», répond Badr Bellaj, expert en blockchain et cryptomonnaie. Et c’est tout naturellement que cet engouement augmente actuellement, avec l’envolée historique des monnaies. «Le Maroc a reçu environ 12,7 milliards de dollars en cryptomonnaies, ce qui est énorme. C’est l’un des pays les plus actifs dans l’univers des cryptomonnaies», poursuit notre expert. Mais, la réglementation évolue d’une façon très lente, avec un décalage, et même un déphasage, par rapport aux progrès mondiaux, a-t-il estimé. “Il n’y a ni une autorisation claire, ni une interdiction claire”, a-t-il ajouté.

Tunnel Maroc-Espagne: rêve stratégique ou défi sismique?

Après des décennies de discussions et d’hésitations, le projet de tunnel ferroviaire reliant le Maroc et l’Espagne sous le détroit de Gibraltar entre dans une phase décisive. Une étude sismique approfondie, récemment confiée à la société espagnole TEKPAM Ingeniería, sera menée sur une période de six mois. Pour la première fois, des données concrètes permettront de déterminer la viabilité de cette infrastructure colossale. Ce pas de géant ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour ce projet, qui pourrait révolutionner les relations économiques et géopolitiques entre deux continents.

Plus de dette, moins de croissance

Dans un contexte où les déficits s’accumulent et les ressources fiscales peinent à suivre, le recours à l’endettement est devenu une constante. Avec une croissance plafonnant à 2,4% en 2023 et des besoins de financement représentant 11% du PIB, le Maroc poursuit une stratégie qui, bien que nécessaire pour répondre aux impératifs immédiats, soulève des interrogations croissantes sur la soutenabilité des finances publiques à moyen et long terme. “À court et moyen terme, la situation n’est pas soutenable. Pour qu’elle le devienne, le Maroc doit enregistrer un taux de croissance annuel d’au moins 8%. Actuellement, la dette grignote près de 4% de la croissance économique”, a expliqué Oussama Ouassini, expert en analyse financière.

Filière des fruits rouges: cap sur le marché chinois dès 2025

Un nouveau vent est en train de souffler sur la filière des fruits rouges qui veut accélérer sa diversification en réduisant sa dépendance vis-à-vis du marché européen. En vertu du contrat-programme relatif au développement de la filière des fruits rouges pour la période 2021-2030, le développement des exportations, via la diversification des produits et des marchés, est l’une des grandes orientations retenues. Objectif : faire passer le volume exporté de 183.000 à 230.000 tonnes. Dans ce sens, les exportations vers la Chine devraient donner un coup de boost à cette diversification puisque les acheminements devraient débuter dès le début de l’année 2025.

Le Matin

Importations du PVC des États-Unis : l’Industrie proroge et révise le droit antidumping

Le département de l’Industrie envisage la prorogation avec révision du droit antidumping sur les importations de PVC des États-Unis. À l’issue de son enquête de réexamen, le ministère relève l’existence d’une probabilité d’augmentation des flux des importations de PVC en dumping à partir des États-Unis, en cas de suppression de la mesure en vigueur. Ce qui provoquera des effets «néfastes» sur les indicateurs de la branche de production nationale, et ce compte tenu de la situation critique dans laquelle elle se trouve actuellement.

Enactus et Tamwilcom lancent «Level UP» pour accompagner 100 startups innovantes

Enactus Maroc, en partenariat avec Tamwilcom, vient de lancer l’appel à projets pour le programme d’accompagnement «Level UP», une initiative dédiée aux startups en phase d’idéation. Labellisé dans le cadre du Fonds Innov Invest, ce programme vise à transformer les idées novatrices en projets viables grâce à des formations, un mentorat structuré et un accès privilégié à des réseaux d’investisseurs et à des opportunités de financement. L’objectif : promouvoir un écosystème entrepreneurial marocain innovant, inclusif et durable.

L’Opinion

Une stratégie proactive pour réduire l’envasement des barrages

Le Maroc passe à l’offensive face à l’envasement croissant de ses barrages, qui menace 20,7 milliards de mètres cubes de ses capacités de stockage. Grâce à une combinaison de solutions écologiques et techniques, le Royaume a réussi à réduire de 25% l’impact de ce fléau. Par ailleurs, avec un budget porté à 143 milliards de dirhams dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI), le Maroc s’engage à construire 15 nouveaux grands barrages d’ici 2029, consolidant une infrastructure qui irrigue déjà 2 millions d’hectares et produit jusqu’à 10% de l’électricité nationale.

Al Ahdath almaghribia

Bientôt un recensement complet du cheptel national

Le ministère de l’Agriculture s’apprête à lancer un recensement du cheptel national dans les prochaines semaines. Cette décision s’inscrit dans le contexte des défis auxquels est confronté le secteur de l’élevage au Maroc, sur fond de plaintes croissantes de la part des agriculteurs et des propriétaires d’abattoirs concernant la décroissance du cheptel national et la menace d’extinction de certaines races à la suite de l’abattage des femelles en raison des prix élevés de la viande des mâles. Le recensement, qui durera un mois et demi, et qui sera assuré par l’Association nationale des éleveurs ovins et caprins (ANOC), vise à collecter des données précises sur la taille du cheptel national d’ovins et de caprins, à analyser ses caractéristiques et à étudier l’évolution des races locales. Il cherche également à documenter des informations sur la concentration géographique des troupeaux, les taux de natalité et la croissance.

Assabah

Barrada se heurte aux défis des collèges pionniers

Le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Mohamed Saad Berrada, s’est vu contraint de fixer de nouveaux critères de sélection des écoles pionnières au titre de l’année prochaine, après qu’il s’est avéré que les critères précédents n’étaient plus valables. Le ministère a été confronté à un problème majeur, représenté par la mise à disposition de collèges pionniers pour les élèves, qui étudient actuellement dans des écoles pionnières primaires. L’extension du modèle « École pionnière » aux collèges risquerait de pousser certains élèves à opter pour les autres établissements. Le ministère s’emploie actuellement à sélectionner les collèges pionniers, ce qui entravera temporairement le processus de généralisation, étant donné que l’élève qui a entamé le cycle primaire en école pionnière doit passer au cycle collégial dans un établissement similaire, dont le ministère ne dispose pas pour le moment, car il y a seulement 232 collèges pionniers.

Al Akhbar

Les huiles d’olive frelatées menacent la vie des consommateurs

La controverse sur la propagation de l’huile d’olive altérée refait surface. Bouazza Kharrati, le président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, a mis en garde contre les dangers de l’altération de l’huile d’olive, soulignant que l‘huile frelatée «provoque des maladies graves, principalement la cirrhose ». Kharrati a souligné la nécessité de prendre des précautions pour éviter les conséquences néfastes que pourrait provoquer ce genre d’huile d’olive, en particulier la « cirrhose du foie », résultant de la consommation d’huile d’olive à forte acidité.

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