Les prix de la viande de volaille ont fortement baissé ces derniers jours dans différents marchés du royaume. En effet, le prix moyen d’un kilogramme de poulet vivant, payé à tempérament, est passé de plus de 30 dirhams à seulement 13 ou 14 dirhams, au cours du même mois de l’année 2022.
Cette baisse des prix de la viande de poulet, qui constitue un aliment de consommation quotidienne pour une large part des ménages marocains, est le résultat de plusieurs mesures prises par le gouvernement d’Akhannouch pour faire face aux répercussions de la hausse des prix des intrants agricoles et des aliments pour animaux au niveau international.
Le gouvernement a signé un contrat-programme d’une valeur de plus de 2 milliards de dirhams dans le secteur avicole le mois dernier, en partenariat avec la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole au Maroc (FISA).
Selon ce contrat, le gouvernement prévoit d’augmenter la production de viande de volaille et d’œufs destinés à la consommation à 912 000 tonnes et 7,6 milliards d’unités respectivement, d’ici 2030.
Ce contrat vise également à créer 140 000 nouvelles opportunités d’emploi, afin d’atteindre 600 000 emplois d’ici l’année 2030.
Il vise en outre à améliorer les canaux de distribution pour atteindre 90 % des viandes blanches soumises à contrôle, en provenance des abattoirs avicoles et des unités d’abattage agréées.