Rapport officiel : Les écoles de l’excellence confrontées aux disparités, les zones reculées en manque de ressources
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Un rapport récent du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique met en lumière des inégalités marquées entre les régions dans le déploiement des écoles de l’excellence. L’évaluation, portant sur 626 établissements durant la phase pilote du projet, révèle des écarts notables : la région de l’Oriental a obtenu un score de 86 points, tandis que Dakhla-Oued Eddahab n’a enregistré que 69 points.
Axé sur l’établissement, l’enseignant et l’élève, le rapport souligne que le manque de ressources matérielles constitue un défi majeur, en particulier dans les écoles situées en zones enclavées.
Le document pointe également des carences persistantes en matière d’infrastructures de base, telles que l’accès à l’électricité, à Internet et à des espaces d’apprentissage adaptés. Même au sein d’une même région, des écarts significatifs ont été relevés entre les établissements.
S’agissant de la qualité des infrastructures scolaires, le score national moyen s’élève à 78 points, avec une différence notable entre les milieux urbain et rural : 81 points contre 74. Ces chiffres illustrent la persistance du fossé territorial.
Par ailleurs, le Conseil met en avant une autre problématique de taille : l’encadrement pédagogique des enseignants. Le déficit en inspecteurs pédagogiques compromet un suivi efficace et homogène des écoles, particulièrement en milieu rural.
Cette évaluation s’inscrit dans la démarche du Conseil visant à mesurer l’impact du programme « École de l’excellence », dont l’ambition est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de réduire les inégalités entre les établissements scolaires à l’échelle nationale.