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Rabat : l’interdiction du port du Djellaba par le Lycée Descartes enflamme l’opinion publique marocaine

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C’est une question qui vient d’être soulevée par le sociologue Mohamed Ennaji et qui a bien eu des commentaires divers de la part des étudiants, enseignants et autres internautes.

En effet, le port du Djellaba dans un lycée français peut donner lieu à plusieurs réactions de la part du corps enseignant et administratif puisque ces missions ont en général un règlement interne que tout le monde est sensé suivre. Cependant, comme on est dans un pays musulman, connu par ses traditions et ses mœurs ancestrales, dont l’habit fait partie, la Djellaba comme le Caftan ont une valeur symbolique et spécifique de la culture marocaine.

Et comme preuve de leur prestige, c’est la tenue la plus préférée des sultans du royaume à travers les siècles. Ainsi, qui de nous ne s’incline pas devant cette belle posture du feu Mohammed V, de sa Majesté le Roi Hassan II et de ses successeurs, que ce soit le souverain Mohammed VI, son frère Moulay Rachid ou encore le prince Moulay AL Hassan. C’est une preuve convaincante de cet attachement à nos valeurs et notre marocanité qui ne doit en aucun cas être piétinée par qui que ce soit.

Dès lors, plusieurs lectures sont possibles dont justement une tendance d’acculturation des jeunes écoliers marocains lorsqu’il serait plus préférable d’en tirer une leçon et d’encourager une telle initiative surtout en ce mois, considéré comme l’un des plus importants au point de vue religieux. Mieux encore, il n’existe aucun texte de loi qui interdit à un élève de s’habiller à la façon traditionnelle, que ce soit en Occident ou ailleurs et c’est ce qui prouve bien ce mépris à l’égard de tout ce qui est culte arabo-musulman par des protagonistes de la laïcité occidentale.

Enfin, si en France le débat a été autour du Foulard, il n’est pas étrange de voir une réaction similaire autour de la Djellaba et le pire sur le sol marocain. C’est une preuve d’une persistance d’un esprit colonial qui ne veut pas changer et qui veut s’imposer malgré son échec un peu partout.

Il faut donc que l’administration du Lycée Descartes se montre plus souple et plus respectueuse à l’égard de la société marocaine, de sa culture et de ses traditions et prenne en considération cet amour des racines et de préservation de l’identité marocaine transmise de génération en génération en dépit des changements, de la mode et finalement de toutes ces réactions choquantes qui suscitent polémiques et indignations parfois violentes.

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