Quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête sur la pendaison d’une poupée portant le maillot de l’attaquant du Real Madrid Vinicius Jr. sur un pont de la capitale espagnole en janvier, a annoncé la police locale.
Ces arrestations interviennent deux jours après que le jeune attaquant a été victime de nouvelles insultes racistes lors d’un match du championnat national de football à Valence, ce qui a suscité une condamnation mondiale.
Pas deux, pas trois, ni quatre matchs de suspension, mais c’est bien un licenciement qui s’abat sur six arbitres de LaLiga. Nacho Iglesias Villanueva, qui était aux commandes de la VAR pendant le match du Real Madrid – qui a tourné au désastre en fin de match à la suite des propos racistes envoyés à Vinicius Junior –, a été démis de ses fonctions, tout comme cinq autres arbitres par la Fédération espagnole de football.
En effet, le camion a proposé à l’arbitre central De Burgos Bengoetxea des images orientées, ne montrant que le coup assené par le Brésilien à Hugo Duro et non l’ensemble de la séquence où l’ailier du Real Madrid a été agressé. Cette vidéo n’a donc pas permis un bon jugement de la part de l’arbitre central qui a expulsé Vinicius. Voir une telle remise en cause de l’arbitrage vidéo et de telles sanctions est une première. Mais c’est ainsi que la RFEF, accompagnée du Comité technique des arbitres techniques, veut tourner la page de cet épisode discriminatoire.