La parlementaire Nabila Mounib, secrétaire générale du Parti Socialiste Unifié, a adressé une question écrite au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, concernant « le harcèlement de la presse et des journalistes au Maroc. »
Mounib a noté que « la presse au Maroc souffre de diverses formes d’harcèlement et de rétrécissement, qui ont abouti à la préparation de dossiers contre de nombreux journalistes, qui se sont terminé en fin de compte par des suivis judiciaires et des jugements sévères à leur encontre ».
Ces journalistes, selon Mounib, « ont une opinion différente, et ils ont également contribué à révéler et à dénoncer un nombre des déséquilibres dans la démarche utilisée pour améliorer les affaires publiques ».
Et elle a souligné que « cette situation a placé le Maroc en queue de peloton en matière de la liberté de la presse », notant que le dernier classement du réseau international « Reporters sans frontières » place le Maroc au 135e rang du classement mondial pour la liberté de la presse.
Et elle a estimé que la classification susmentionnée « prend en compte les formes de harcèlement dont souffre la presse, y compris la prévention et la censure, en plus de la violence contre les journalistes et leur exposition à l’arrestation et aux poursuites judiciaires du fait de l’exercice de leur profession ».
Le secrétaire général du Parti socialiste unifié a évoqué le récent communiqué du Syndicat national de la presse marocaine dont lequel il annonce la suspension de toutes ses activités de protestation contre les formes d’harcèlement dont sont victimes les journalistes hommes et femmes et la violation des droits économiques et sociaux des employeurs des médias et des professions de la presse au Maroc ».
Mounib a appelé à « des mesures concrètes pour protéger la liberté de la presse », ainsi qu’à « la fin de toutes les formes d’harcèlement et de blocus que connaissent les médias marocains et dont souffrent des nombreux journalistes ». Mounib s’est interrogé le ministère de la Communication sur « quelles mesures va-t-il prendre à cet égard » ?