En premier jour de Ramadan, les journalistes ont d’emblée dicté l’ordre du jour de la conférence de presse organisée ce jeudi à l’issue du Conseil de gouvernement. La hausse des prix et les intermédiaires, ou encore les mesures prises par le gouvernement pour y mettre fin, mais qui n’ont finalement servi à rien quand on voit les prix sur les marchés.
Mais l’autre question qui a fait réagir le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors de cette conférence de presse, concerne le communiqué oublié à l’issue de la première réunion trimestrielle de la Banque centrale pour l’année 2023. .
La question du journaliste portait sur un point de ce communiqué qui annonce » le lancement programmé de la levée des subventions des produits inscrits à la Caisse de compensation en 2024 » et qui implique » le maintien de l’inflation à un niveau élevé « .
En réponse à cette question, le porte-parole du gouvernement a indiqué que Bank Al-Maghrib a effectivement publié un communiqué dans lequel elle a pris plusieurs mesures et décisions, notant qu’il s’agit » d’une institution indépendante qui a sa lecture d’une situation économique et financière, sur la base de laquelle elle a pris des mesures, et la Constitution lui donne le droit de s’autosaisir « .
Concernant la Caisse de compensation, Mustapha Baitas a souligné « qu’il faut revenir à la loi qui a été adoptée en 2021 au parlement, sous l’ancien gouvernement, sur la couverture sociale qui est claire. La loi stipule que parmi les sources qui permettront de financer le chantier de la couverture sociale, ce sont certains points qui figuraient dans la Caisse de compensation ».
Mais le responsable gouvernemental d’assurer encore une fois que le gouvernement ne touchera pas au Fonds de compensation ».
» Nous ne toucherons pas au gaz, et nous ne toucherons pas au soutien apporté jusqu’à présent, parce que nous savons que les citoyens en ont besoin. Nous allons le préserver, pour pouvoir soutenir ses produits de première nécessité » a-t-il conclu sur ce point sans entrer dans les détails, ni répondre à la question sur l’inflation.