Maroc – Italie : Mise en application de l’accord bilatéral relatif à la reconnaissance et à l’échange des permis de conduire
À compter de ce mardi 3 juin 2025, les ressortissants marocains et italiens pourront bénéficier de la procédure d’échange réciproque des permis de conduire, dans le cadre d’un accord bilatéral de coopération administrative et technique conclu entre le Royaume du Maroc et la République italienne.
Cet accord, signé le 27 mars 2024 par Monsieur Matteo Salvini, Vice-président du Conseil des ministres et Ministre des Infrastructures et des Transports de la République italienne, et Son Excellence Monsieur Youssef Balla, Ambassadeur du Royaume du Maroc à Rome, vise à faciliter la mobilité des citoyens des deux pays et à renforcer les liens institutionnels et humains entre les deux nations.
Conformément à la communication officielle du 16 avril 2025 émanant du ministère italien des Infrastructures et des Transports, l’ensemble des formalités juridiques requises ont été dûment accomplies, permettant ainsi l’entrée en vigueur effective de l’accord à partir du 3 juin 2025.
Dans une note circulaire en date du 23 mai 2025, ledit ministère a précisé que la durée de validité de cet accord est fixée à cinq années, soit jusqu’au 3 juin 2030, avec possibilité de reconduction ou de renégociation selon les modalités prévues.
Ce dispositif s’applique exclusivement aux permis de conduire de catégories A et B, à la condition que les titres de conduite aient été délivrés antérieurement à l’obtention du statut de résident dans le pays d’accueil.
En vertu de cet accord, les citoyens marocains établis en Italie sont autorisés à utiliser leur permis de conduire marocain pour une période transitoire d’un an suivant l’acquisition de leur titre de séjour. Au terme de cette période, ils devront solliciter la conversion de leur permis auprès des bureaux territoriaux de la circulation (UMC) compétents.
Cet accord s’inscrit dans une dynamique de coopération bilatérale renforcée, et traduit la volonté partagée des deux États de promouvoir l’intégration, la mobilité et la reconnaissance mutuelle des droits civils et administratifs de leurs citoyens respectifs.