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Macron sous le feu des critiques pour son attitude envers le roi Mohammed VI dans l’affaire Pegasus-vidéo

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Lors d’une récente entrevue diffusée sur i24 news dans l’émission « Conversations avec Anne Cabana », l’écrivain Taher Benjelloun s’est exprimé sur divers sujets culturels et artistiques. Au cours de cette discussion de dix minutes, il a souligné l’importance de l’islam au Maroc, où il est la religion d’État, en tant qu’élément régulateur et apaisant.

Il a également salué l’efficacité des forces de police marocaines dans leur lutte contre les extrémistes, les djihadistes et les terroristes, qui cherchent à détourner l’islam modéré malékite marocain de ses principes fondamentaux. Il a cité en exemple le démantèlement fréquent de cellules terroristes composées d’individus ayant prêté allégeance à l’État islamique et cherchant à rejoindre les zones de conflit en Irak ou en Syrie.

S’agissant des relations franco-marocaines, Taher Benjelloun a souligné qu’Emmanuel Macron «a été très maladroit à l’égard du roi du Maroc», Mohammed VI, et il lui a manqué de respect, précisant qu’à l’occasion de l’affaire Pegasus, et lors d’une conversation téléphonique, «le souverain avait donné sa parole d’honneur à Macron, qu’il ne l’a jamais soumis à écoute, notant que Macron avait répondu d’une manière très maladroite», ce que le souverain n’avait pas du tout apprécié, d’où la rupture des relations entre la France et le Maroc.

Dans ce sillage, Taher Benjelloun a souligné que ce n’est pas par hasard qu’à la suite à cet incident, «le Parlement européen avait voté une résolution anti-marocaine», ajoutant qu’Emmanuel Macron pensait qu’en abandonnant l’amitié traditionnelle marocaine, les Algériens vont se réconcilier avec la France, or, souligne-t-il, les algériens ne cesseront jamais de profiter «de la rente mémorielle», avant de noter que le président français a commis une erreur stratégique envers son pays.

Au passage, l’écrivain et académicien a indiqué que sous les mandats de François Mitterrand, de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, «il y avait des interlocuteurs à l’Elysée et à Rabat qui discutaient entre eux, or, Emmanuel Macron a, malheureusement, supprimé ce mécanisme, avant même l’incident de l’affaire Pegasus.»

Il est à rappeler que Yaïr Lapid, ancien ministre israélien des affaires étrangères, avait formellement déclaré que personne n’a écouté le téléphone du président [Macron]. Cela, a-t-il dit est conforme à la licence [d’exportation délivrée par l’Etat israélien à NSO] : le programme ne peut être utilisé que pour lutter contre des organisations terroristes et des crimes graves.

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