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Lutte contre la vulgarité numérique : le ministère public marocain passe à l’action

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Les Marocains ont exprimé sur les réseaux sociaux un vif soutien aux initiatives prises par le ministère public pour lutter contre la banalité toxique qui sévit sur les plateformes numériques. Saluant les efforts colossaux déployés pour éradiquer ce fléau nuisible, ils ont souligné l’urgence de protéger la réputation de la société marocaine.

De nombreux citoyens, tant au Maroc qu’à l’étranger, ont applaudi les récentes arrestations ciblant des influenceurs diffusant quotidiennement des contenus futiles et portant atteinte à l’image des Marocains et de leur patrie.

Dans le même contexte, des activistes en ligne ont exhorté les autorités compétentes à maintenir une politique de tolérance zéro envers ces individus qui propagent des contenus nuisibles sur les réseaux sociaux. Ils ont également insisté sur l'importance d’appliquer avec rigueur les procédures judiciaires appropriées, afin de préserver les valeurs fondamentales de la société marocaine et d'assurer un avenir digne pour les générations montantes.

Par ailleurs, le journaliste marocain Mohamed Ouamoussi a salué ces arrestations en les qualifiant de « pas dans la bonne direction ». Il a exprimé l'espoir que cette initiative marque le début d'une campagne globale pour neutraliser ces fléaux numériques qui dégradent l'espace virtuel marocain.

Ouamoussi a souligné que ces individus, qui bâtissent une pseudo-célébrité en recourant à des propos obscènes, à des atteintes à la pudeur et à la diffamation du pays, méritent une réponse ferme. Il a loué le rôle central du ministère public dans la sauvegarde des valeurs et de la morale, tout en appelant à poursuivre les efforts pour enrayer la déchéance menaçant le bon goût et le futur des jeunes.

Dans une publication sur son compte officiel, Ouamoussi a également affirmé que le peuple marocain mérite un contenu de qualité, en phase avec son identité et sa culture authentiques. Il a dénoncé les dérives où la vulgarité et l’indécence sont utilisées comme tremplins vers une fausse notoriété, appelant à des mesures exemplaires pour dissuader quiconque oserait associer immoralisme et succès rapide.

Sur le plan judiciaire, le parquet près le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca a ordonné l’incarcération de l’influenceur connu sous le nom de Reda "Ould Chinwia" à la prison de Oukacha, suite à des accusations de diffamation et d’atteinte à la pudeur publique. Par ailleurs, l’influenceur Ilyas Al-Malki a été condamné à une peine de quatre mois de prison ferme pour des faits similaires.

Ces figures controversées avaient récemment fait scandale à la suite de la diffusion d’enregistrements audio contenant des propos diffamatoires, des incitations à la prostitution et des soupçons d’implication dans la traite des êtres humains. Ces affaires ont alimenté un débat national sur la nécessité de protéger l’espace numérique marocain et de rétablir des normes sociales qui honorent les valeurs collectives.

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