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L’ONSSA rassure les consommateurs sur la qualité des viandes importées : un contrôle rigoureux et une certification "Halal" garantis

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Alors que les viandes importées commencent à intégrer les marchés marocains, l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) se veut rassurant en confirmant leur conformité aux normes de qualité et aux exigences des rites islamiques.

Selon des sources au sein de l’Office, les viandes congelées ou fraîches importées passent par un processus rigoureux de contrôle sanitaire. Ce dernier débute à la frontière avec la vérification des certificats attestant leur conformité aux standards internationaux de sécurité alimentaire.

Ces mêmes sources précisent que la chaîne de contrôles inclut une série d’inspections visant à garantir le respect de la chaîne de froid, des conditions de transport et de stockage, ainsi que des méthodes d’abattage conformes aux préceptes islamiques. Ainsi, seules les viandes disposant d’une certification "Halal" délivrée par des organismes accrédités dans le pays exportateur sont admises. Par ailleurs, des échantillons aléatoires sont soumis à des analyses approfondies.

Il y a une dizaine de jours, l’ONSSA a autorisé l’importation de viandes rouges, qu’elles soient congelées ou réfrigérées, tout en établissant une liste des pays habilités à exporter vers le Maroc.

Cette liste inclut, pour les viandes ovines et caprines, l’ensemble des pays de l’Union européenne, ainsi que l’Andorre, l’Albanie, l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Chili, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande, la Russie, la Serbie, Singapour, la Suisse et l’Uruguay. En ce qui concerne les viandes bovines, elle s’élargit au Brésil, au Paraguay et à l’Ukraine. Toutefois, cette liste demeure évolutive en fonction des éventuels risques sanitaires liés à la santé humaine ou animale.

Face à une crise sans précédent dans la production nationale de viandes rouges, marquée par une flambée des prix, cette décision vise à soulager un marché sous pression. Selon la plateforme "Casablanca Services", les prix de gros des viandes bovines dans les abattoirs casablancais oscillaient, à la mi-octobre, entre 92 et 94 dirhams le kilogramme, tandis que ceux des viandes ovines atteignaient entre 118 et 120 dirhams.

Nombre de professionnels du secteur avaient plaidé pour l’ouverture des importations comme solution pour préserver le cheptel national et répondre à la demande croissante, tout en soulignant l’importance d’un contrôle strict pour garantir la qualité des viandes importées.

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