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À l'approche du mois sacré du Ramadan, les prix des dattes connaissent une hausse spectaculaire sur les marchés marocains, suscitant des préoccupations croissantes parmi les consommateurs. Cette flambée des prix, qui atteint des niveaux jamais observés auparavant, est d’autant plus significative que la demande en dattes, ingrédient clé du mois de jeûne, semble se réduire de manière substantielle par rapport à l'année dernière.
Les dattes, incontournables sur les tables marocaines pendant le Ramadan, voient leurs prix atteindre des sommets. Le prix des dattes "Majhoul", les plus prisées, oscille désormais entre 40 et 140 dirhams le kilogramme, selon la qualité et la provenance. Les variétés moins populaires, telles que les "Jhel", sont proposées entre 30 et 40 dirhams, tandis que les "Boufkous", plus courantes, se vendent entre 50 et 80 dirhams. Même les dattes "Boustahmi noir", moins chères par le passé, atteignent désormais des prix variant entre 20 et 35 dirhams le kilogramme.
Ces hausses ont des répercussions immédiates sur le budget des ménages marocains, notamment ceux à revenus modestes, pour qui les dattes représentent non seulement un aliment de base mais aussi une tradition essentielle durant le mois de Ramadan. En effet, les dattes sont consommées à la rupture du jeûne et font partie intégrante des repas de fête pendant cette période spirituelle.
