Des sources bien informées ont révélé qu’un groupe d’entreprises spécialisées dans les aliments composés monopolise la farine « molle » et réduit sa présence sur le marché.
Les mêmes sources ont indiqué que ces sociétés achètent le blé tendre à l’agriculteur pour 2,90 dirhams, qui est ensuite stocké et revendu à l’agriculteur pour 5 dirhams après avoir été transformé en aliments composés pour le bétail et les vaches.
Les mêmes sources ajoutent que le problème ne se limite pas aux produits agricoles locaux, mais que 70% du blé « tendre » importé, qui bénéficie de mesures de soutien exceptionnelles par décret du Premier ministre, est transformé en aliments composés.
Par ailleurs, les militants concernés ont appelé le ministre chargé du secteur Mohammed Sadiki, à identifier ce type de pratiques qui risquent d’introduire les marchés marocains dans une crise d’offre et de forte demande de cette matière vitale et de ses prix élevés pour les citoyens marocains.