Après la cyberattaque qui a secoué le site web de l’agence de presse algérienne (APS) et qui a dans la folie accusé le Maroc, Israël et des pays européens, c’est autour de l’Agence Maghreb arabe (MAP) d’être la nouvelle cible de cette série de cybercriminalité dont on ignore l’origine.
En effet, depuis le début du mois de février, des cyberattaques visent de grands sites de renommés et les poussent à suspendre leur activité pour éviter le pire. Des actes de cybercriminalité qui ne font que mettre les pays en état d’accusation et amplifient la tension entre eux dans un monde complètement bouleversé par la guerre en Ukraine, des tremblements de terre en Syrie et en Turquie et finalement une hausse de la tendance d’espionnage dont les fameux ballons font l’objet que ce soit en Amérique, en Chine, en Ukraine et un peu partout.
Tout cela nous désoriente dans une conjoncture difficile que la pandémie du Covid-19 a bel et bien marqué et qui continue à peser sur l’économie mondiale. Une guerre d’un autre genre, plus dangereuse que celles qui se déroulent sous nos yeux, que ce soit en Syrie, en Irak et finalement cette invasion de l’Ukraine par la Russie qui risque de se propager sur d’autres régions de l’Europe si la Russie s’en sort victorieuse.
Dès lors, comment peut-on expliquer ce nouveau phénomène qui menace les sites des pays, source d’informations et de communication ? Y’aurait-il une relation entre cette furie d’espionnage avec ces cyberattaques qui ébranlent les intérêts des sociétés et par conséquence ceux de tout un État ? Qui est derrière cette nouvelle tendance de déstabilisation et de perturbation des relations entre pays par le biais de ces attaques ?
Répondre à toutes ces questions nous pousse à voir ce qui se passe sur la scène mondiale et plus spécialement entre les grandes puissances à savoir la Chine, l’Amérique et la Russie. Des États qui se sont lancés dans une concurrence folle de sophistication de leur arsenal militaire et qui cherchent par tous les moyens à être les premiers au niveau technologique. Une course contre la montre pour se positionner sur le marché et faire des pays les plus pauvres des clients potentiels tout en les entrainant dans des guerres civiles et autres.
Tout un paradigme qui se joue derrière les coulisses et dont les cyberattaques sont des armes redoutables tant qu’on ne sait ni d’où elles ne viennent ni comment parfois les contrer. Pour cela, il va falloir doubler de vigilance et renforcer les moyens de sécurité des sites pour protéger les données et éviter un encombrement total. Il faut donc mettre à jour la cyberdéfense et se préparer au pire pour les prochains jours puisqu’on est en face d’une nouvelle guerre qui se prépare doucement et tranquillement derrière les coulisses.
ML