Getting your Trinity Audio player ready... |
L'Union Marocaine du Travail a déclaré que la succession des crises et la flambée des prix, l'épuisement du pouvoir d'achat, l'épuisement fiscal de la classe ouvrière, le chômage et la précarité au travail, la pénétration de l'économie informelle, la difficulté d'accès aux services sociaux, et la faible couverture sociale sont des questions brûlantes, porteuses de tensions sociales, qui ne peuvent être évitées que par un dialogue social sérieux, responsable et productif.
Les conseillers du l'UMT, ont clairement indiqué, à l'occasion de la séance mensuelle consacrée à la discussion des politiques publiques, axée sur le thème « le dialogue social, consécration de la notion de l’équité sociale et mécanisme pour la réalisation du développement économique »qu'il n'y a pas de sens à un dialogue social puisque le gouvernement ne répond pas aux revendications minimales du mouvement syndical, son contenu et les modalités de ses accords, ainsi que le gouvernement implique surtout pas le mouvement syndical dans tous les dossiers à titre exemple le projet de loi de finances et les choix sociaux cruciales.
Le UMT a demandé, dans son intervention, au gouvernement d’expliqué son manque d’engagement dans l'accord bilatéral pour préserver les libertés syndicales, Ainsi que l’engagement d'ouvrir des dialogues sectoriels, et l'augmentation des salaires.
Le syndicat a déclaré que le gouvernement d'Akhannouch, et dans son deuxième projet financier, le ministère des Finances viole l'engagement de réduire la taxe sur les salaires, et de mettre en œuvre les recommandations de la comparaison nationale des prélèvements, et ne tenant pas compte des propositions du Fédération Marocaine du Travail, qui sont de nature pratique et réalisable, telles que la réduction des taux et le relèvement du minimum d'exonération, car le taux de 38% qui est actuellement appliqué est injuste pour les salariés, qui est le plus élevé du bassin méditerranéen , ainsi qu’il faut établir une équité entre l'impôt sur les salaires et l'impôt sur le revenu dont les salariés supportent 74 %. Mais malheureusement avec la même déception, le ministère des Finances, et après avoir activé la hausse des pensions de 5% rétroactivement au 1er janvier 2020 - par une mauvaise interprétation des décisions du conseil d'administration de la Caisse de sécurité sociale - excluant la catégorie des retraités référé à la retraite après le 1er janvier 2020.
Le syndicat a souligné que les dossiers sociaux en suspens ne pourront être résolus que par les efforts concertés des trois parties dans le cadre d'un véritable dialogue social qui débouche sur des résultats concrets et réponde aux attentes de la classe ouvrière marocaine.
Le contexte social actuel rend également impératif pour le gouvernement de traiter de manière responsable les revendications légitimes et urgentes du mouvement syndical, et de travailler à la bonne mise en œuvre de la Charte du dialogue social, afin d'éviter les tensions sociales, et d'assurer la victoire sur les enjeux du pays et la réussite des grands projets.