Les autorités algériennes libèrent un nouveau groupe de jeunes Marocains retenus sur leur territoire

Les autorités algériennes ont libéré un nouveau groupe de jeunes Marocains qui étaient détenus en raison de tentatives de migration irrégulière via les frontières. L'opération de remise a eu lieu aux postes frontières de Jouj Baghal à Oujda et Colonel Lotfi Maghnia, et a concerné des jeunes Marocains qui avaient purgé leur peine dans les prisons algériennes.

Dans un communiqué, l'Association Marocaine d'Aide aux Migrants en Difficulté a précisé que, selon les informations dont elle dispose, ces jeunes sont originaires de diverses villes marocaines, telles que Fès, Oujda, Taza, Taounate, Tanderara, Casablanca, Laâyoune, El Kelaa, Beni Mellal et Azilal.

L'association a indiqué qu'elle suivait activement les dossiers des migrants, y compris ceux des disparus, des prisonniers et des détenus en vue de leur réintégration, précisant que cela faisait partie d'un dossier plus large concernant les migrants à travers différentes routes migratoires, notamment vers la Tunisie, la Libye et l'Algérie, et que ce dossier comprend plus de 520 cas.

Le communiqué a révélé que certains des migrants libérés avaient purgé leur peine mais étaient restés en détention administrative pendant plus de cinq mois. L'association a confirmé qu'un grand nombre de jeunes étaient encore sous détention administrative, dans l'attente de leur rapatriement.

Par ailleurs, l'association a affirmé qu’elle poursuivait son travail pour élucider le sort des disparus, y compris des jeunes Marocains d'origine algérienne dont les familles recherchent encore leurs enfants disparus. Elle a également appelé les autorités algériennes à restituer les corps de six Marocains, dont deux jeunes filles de l'Est du Maroc, et ce, après avoir facilité précédemment les démarches judiciaires et administratives nécessaires pour le rapatriement des corps.

L’association a exprimé l'espoir que cette libération marque une étape vers une véritable amélioration de la situation, avec le retour des jeunes détenus, ainsi que la restitution des corps aux familles et la résolution des cas des disparus.

Notons qu’en parallèle, les autorités algériennes avaient libéré, le mardi 18 février 2025, un autre groupe de 31 Marocains, dont une jeune femme, qui avaient été détenus pour des tentatives de migration irrégulière via les frontières, et qui ont été renvoyés au Maroc après la fin de leur période de détention.