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Le ministre délégué en charge du budget, Faouzi LEKJAA, a justifié le rejet par le gouvernement des demandes parlementaires d'imposer une "taxe exceptionnelle" dans le projet de loi de finances 2023 aux compagnies pétrolières à cause du bénéfice ; parce que dans 29 entreprises pétrolières seulement trois entreprises qui enregistrent des bénéfices.
Il a ajouté, que selon un rapport préparé par la commission des finances du chambre des conseillers, qui s'est tenue samedi dernier et sera présenté en séance plénière ce lundi, que les 26 entreprises restantes n'enregistrent aucun bénéfice, soulignant la difficulté d’imposer une taxe directement à ces sociétés.
Les représentants de l’Union générale des travailleurs du Maroc ont appelé la commission à porter à 40% de taxe sur les entreprises de carburant et de télécommunications, similaire à ce qui a été imposé par le projet de loi de finances 2023 sur «les établissements de crédit et organismes assimilés, Bank Al-Maghrib, Caisse de dépôt et de gestion (CDG)»
Le Syndicat indépendant a justifié son amendement par le fait que les compagnies pétrolières et de télécommunications "appartiennent à des secteurs caractérisés par des monopoles oligopolistiques".
Le Syndicat a expliqué que plus la structure du marché est concentrée, plus les prix des matériaux proposés ne reflètent pas la réalité de l'offre et de la demande, ce qui permet aux entreprises concernées de réaliser des profits importants.