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Le Maroc connaît un début de redressement hydrique significatif après une décennie marquée par la sécheresse et la rareté des précipitations. Selon les dernières données du ministère de l’Équipement et de l’Eau, au 23 mars 2025, le taux de remplissage des barrages a atteint 37 %, soit 6,23 milliards de mètres cubes d’eau.
Ce chiffre témoigne d’une nette amélioration par rapport à la même période en 2024, où ce taux ne dépassait pas 26,56 % (4,28 milliards de mètres cubes). Cette hausse notable illustre l’impact direct des récentes précipitations sur les réserves hydriques du pays.
Les pluies abondantes de ces dernières semaines ont été accueillies avec soulagement par les agriculteurs et les éleveurs, notamment dans les régions souffrant de stress hydrique et de faibles rendements agricoles. La reprise des cultures céréalières, oléagineuses et arboricoles nourrit l’espoir d’une saison agricole prometteuse, susceptible de stabiliser les prix des produits agricoles, après une période de flambée due à la pénurie.
Toutefois, si ces précipitations marquent un tournant positif après une décennie de sécheresse, elles nécessitent une gestion optimisée des ressources en eau. La remontée du niveau des barrages, particulièrement dans le nord et le centre du pays, redonne espoir aux Marocains et offre au gouvernement un certain répit face aux défis hydriques de l’année précédente. Cet essor hydrique, en favorisant un environnement économique plus stable, pourrait ainsi contribuer à une dynamique de croissance soutenue.
