Le Syndicat des professionnels de l’art dramatique dénonce ce qu’il appelle « la tendance à la régression continue et injustifiée d’un certain nombre d’acquis en matière de structuration du secteur théâtral ».
Notamment en ce qui concerne les programmes de soutien établis par la volonté conjointe des auteurs depuis le gouvernement de rotation, et s’efforcer de respecter les caractéristiques de la saison théâtrale, sur une période de temps, au niveau international au cours des deux dernières décennies.
Suite à un atelier national sur « La place de la femme artiste dans la vie syndicale », et un forum national des cadres à Casablanca, sous le slogan : « La lutte continue après le Corona… la structuration d’abord », le Syndicat marocain a déclaré que « ces retraites sont évident, notamment dans l’abandon progressif des règles de transparence et d’égalité » qui se sont instaurées depuis 1998, en recourant à l’ouverture de fenêtres multiples et marginales hors du champ des procédures agréées, fondées sur la concurrence et le mérite, au lieu de relations avec les centres de décision au sein du ministère de la culture ou autres, notamment après l’augmentation des recettes du Fonds national d’action culturelle (FNAC).
Les participants ont averti que « cette méthode, qui prend la forme d’une faveur dépendante d’une décision personnelle ou capricieuse, renverrait le théâtre marocain à une époque où l’accès au soutien était une sorte de rente politique stérile, et ouvrirait également la voie à des forces d’opportunisme et d’exploitation qui exploitent tous les vides juridiques pour s’enrichir avec l’argent public.
Le Syndicat des professionnels des arts dramatiques a critiqué ce qu’il considérait comme un «arrestation imprudent » de «l’un des programmes les plus importants pour soutenir le dynamisme théâtral et culturel entrelacé, et pour soutenir l’établissement d’une pratique théâtrale continue dans l’espace, qui est le programme de soutien localisation » et d’ajouter : « Cette arrestation n’a pas été présenté par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. » Aucune explication, puisqu’il n’a fait aucune évaluation du programme avec ses partenaires, ne peut justifier cette arrestation.
Les participants au forum ont appelé à « relancer ce programme et à ouvrir un dialogue national sur les moyens de l’évaluer et de le développer au lieu de se précipiter pour l’étouffer avec des décisions qui manquent d’un minimum de sens de responsabilité ».
Le Syndicat des artistes a appelé le ministère de tutelle à « porter une attention sérieuse à cet événement en lui donnant son identité artistique et culturelle distinctive, à travers un dialogue avec les personnes concernées qui en fixe une vision intégrée, et le reconnecte avec la saison théâtrale en termes des emplois ainsi que le service de la scène théâtrale tout au long de l’année.