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Le sommet du climat 2023 s'ouvre à Dubaï et appelle à accélérer l'action en faveur du climat

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Aujourd'hui, jeudi, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, les travaux de la 28e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques ont été inaugurés, avec des appels à accélérer le rythme de l'action climatique collective, alors que les impacts du changement climatique ont des effets sans précédent sur l'humanité et son mode de vie à travers le monde.

La conférence, connue sous le nom de COP 28, accueillie par Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, rassemble plus de 160 dirigeants et représentants du monde entier, ce qui représente une étape cruciale dans les efforts visant à respecter les engagements climatiques et à éviter les pires effets du changement climatique.

La COP 28 représente également une opportunité de présenter une réponse décisive et ambitieuse à l'évaluation mondiale, en évaluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des objectifs de l'Accord de Paris, contribuant ainsi à éviter de dépasser une augmentation de la température terrestre de 1,5 degré Celsius. Les pays du monde espèrent que l'évaluation de l'action mondiale pour le climat servira de motivation pour une plus grande ambition dans la réalisation des objectifs de l'Accord de Paris, alors qu'ils réviseront leurs plans d'action nationaux d'ici à 2025.

Cette évaluation présente des initiatives sur la manière d'accélérer les réductions d'émissions, de renforcer la résilience aux impacts climatiques et de fournir le soutien financier nécessaire à la transition.

Le financement de la lutte contre le changement climatique est au cœur de cette transition, le renouvellement du Fonds vert pour le climat, le doublement des ressources financières pour l'adaptation et l'activation du Fonds pour pertes et dommages étant essentiels pour maintenir le seuil de 1,5 degré Celsius.

De nombreux rapports indiquent que le manque de financement adéquat pour les pays en développement fait de la révolution des énergies renouvelables un simple rêve, un objectif que la conférence de Dubaï sur le climat (COP 28) cherche à transformer en réalité.

Les progrès réalisés en matière de financement de la lutte contre le changement climatique lors de la COP seront essentiels pour renforcer la confiance dans d'autres domaines de négociation et pour jeter les bases d'un "nouvel objectif collectif" plus ambitieux en matière de financement de la lutte contre le changement climatique, qui devrait être atteint au cours de l'année à venir.

En outre, cet événement devrait ouvrir la voie à une transition équitable et mondiale vers les énergies renouvelables, à l'abandon progressif des combustibles fossiles et à une lutte collective et efficace contre le changement climatique afin d'assurer un avenir durable à la planète Terre.

Simon Steel, secrétaire exécutif de l'Organisation des Nations unies pour le climat, a déclaré dans son discours d'ouverture que la communauté internationale évolue très lentement d'un monde instable et inefficace vers la cristallisation des meilleures réponses aux effets complexes auxquels le monde est confronté, appelant à redoubler d'efforts et à accélérer l'action en faveur du climat.

Il a ajouté que "par conséquent, cette année est considérée comme la plus chaude jamais enregistrée, les températures continuant à atteindre des niveaux record", soulignant que "le monde est au bord du précipice".

Le Maroc, qui a déjà accueilli la Conférence des Parties à Marrakech en 2016 (COP 22), sera fortement représenté à cet événement mondial à travers une délégation officielle de haut niveau, un pavillon présentant l'action climatique des institutions gouvernementales, non gouvernementales et académiques, ainsi que des contributions d'experts marocains tout au long des sessions thématiques de la conférence.

La "COP 28" sera également l'occasion de présenter les réussites marocaines, en particulier dans les projets d'énergie renouvelable, où le Maroc est un leader dans sa région arabe et africaine, et une occasion de faire un meilleur usage des financements climatiques disponibles.

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