Le président de la commission politique du Congrès du Mexique appelle à réviser la position du pays sur la question du Sahara marocain

Le président de la commission politique du Congrès du Mexique, le député Jesús Cisma Suárez, également coordinateur du groupe parlementaire du Parti vert écologiste, membre de la coalition gouvernementale mexicaine, a appelé son gouvernement à réexaminer sa position concernant la question du Sahara marocain. Il a insisté sur l’importance d’adopter une position alignée avec le statut international du Mexique, les liens d’amitié historiques entre les deux pays, qui durent depuis plus de 60 ans, et la dynamique internationale en soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Dans un communiqué publié après une réunion tenue jeudi à Mexico, en présence des membres de la commission politique du Congrès mexicain et de Fouad Yazoug, ambassadeur et directeur général des affaires politiques internationales au ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Suárez a affirmé qu’il était impératif que le ministère mexicain des Affaires étrangères reconsidère l’reconnaissance de la "république sahraouie" fictive décidée en 1979.

Le leader du Parti vert écologiste, fondé en 1986, a rappelé la dynamique internationale croissante en faveur de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara. Il a souligné qu’un nombre restreint de pays reconnaît encore cette entité séparatiste.

Afin de renforcer les relations entre le Mexique et le Maroc ainsi que les liens d’amitié et commerciaux entre les deux peuples, M. Suárez a lancé un appel respectueux au ministère mexicain des Affaires étrangères. Cet appel, publié sur les réseaux sociaux accompagné d’une vidéo dans laquelle il adresse ce message urgent à la diplomatie mexicaine, a pour objectif de corriger une position qui nuit aux relations de coopération et d’amitié avec le Royaume du Maroc.

Le Parti vert écologiste fait partie de la coalition "Vamos a Hacer Historia" (Continuons à faire l’histoire) au pouvoir au Mexique. Grâce à son alliance avec le Mouvement pour la rénovation nationale (MORENA) et le Parti du travail, il joue un rôle actif au sein du gouvernement fédéral et dans les congrès de plusieurs États mexicains.

Cet appel pour retirer la reconnaissance de la "république sahraouie" intervient après la prise de position ferme du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), l'un des plus anciens partis politiques du Mexique, qui a exprimé son "solidarité avec la lutte légitime" du Maroc pour défendre sa souveraineté sur le Sahara.