Le Parlement européen inflige un revers historique à l'Algérie en gelant le groupe parlementaire en soutien au Polisario
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Malgré des années de lobbying intensif mené par l’Algérie et ses alliés au sein de la mouvance d’extrême gauche européenne, le Parlement européen a décidé de tourner la page en abandonnant officiellement la "plateforme parlementaire conjointe pour le Sahara". Ce rejet retentissant, fruit d’un consensus unanime au sein des 27 États membres de l’Union européenne, marque un tournant historique dans les relations entre l’Europe, le Maroc et les soutiens du Polisario.
Ce coup porté aux ambitions algériennes reflète l’épuisement des stratagèmes qui, des décennies durant, ont mobilisé d’énormes ressources financières et diplomatiques pour influencer l’agenda européen en faveur des thèses séparatistes. En dépit de ces efforts, le Parlement a pris une position claire et sans ambiguïté, rejetant catégoriquement cette initiative portée par une minorité de fonctionnaires proches des intérêts algériens.
Selon plusieurs sources médiatiques espagnoles, cette décision a provoqué une véritable onde de choc dans les cercles proches du Polisario. Leur représentant auprès de l’Union européenne, visiblement décontenancé, a multiplié les attaques verbales, notamment à l’encontre du Parti socialiste espagnol, qu’il accuse sans preuve de collusion avec le Maroc. Une tentative désespérée qui passe sous silence la réalité des faits : le consensus autour de ce rejet ne s’est pas limité à l’Espagne mais émane d’une volonté collective des nations européennes.
Ce revirement est d’autant plus significatif qu’il met un terme à des décennies où ce groupe parlementaire a été utilisé comme une plateforme pour attaquer systématiquement le Maroc et ternir son image. Désormais, les élus européens semblent s’engager dans une dynamique différente, privilégiant une approche constructive et réaliste. En rompant avec les discours populistes et les slogans idéologiques véhiculés par une gauche radicale en perte de vitesse, le Parlement européen choisit de s’aligner sur une vision plus pragmatique, fondée sur le respect de l’intégrité territoriale des nations.
Cette décision représente une victoire majeure pour le Maroc, qui voit ses efforts diplomatiques porter leurs fruits sur la scène européenne. Elle témoigne également d’une prise de conscience croissante au sein des institutions européennes quant aux véritables enjeux régionaux, où les discours idéologiques cèdent progressivement la place à des analyses plus lucides et à des alliances stratégiques. Ce tournant pourrait bien redessiner les équilibres géopolitiques dans la région et affaiblir durablement les ambitions séparatistes soutenues par l’Algérie.