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Le Parlement européen a décidé mardi de mettre un terme aux fonctions de vice-présidente d’Eva Kaili

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La vice-présidente grecque du Parlement européen, écrouée pour des soupçons de corruption en faveur de Qatar, vient d'être privée de son mandat.

Les accusations de corruption d'Eva Kaili par le Qatar auront eu raison de sa fonction à la tête du Parlement européen. A l'unanimité, la Conférence des présidents de groupes du Parlement européen a opté pour mettre fin au mandat de la principale suspecte dans l'enquête ouverte en Belgique pour « corruption, blanchiment et organisation criminelle ». Cette décision a été entérinée par le Parlement européen.

La destitution d'Eva Kaili a été approuvée à la quasi-unanimité des députés présents à Strasbourg en séance plénière, soit 625 votes favorables sur 628 exprimés, un contre et deux abstentions. Une majorité des deux tiers était nécessaire. Roberta Metsola , la présidente du Parlement européen - où Eva Kaili siège depuis 2014 -, a dénoncé avec cette affaire une « attaque » contre la démocratie. Pour sa part, Doha a démenti être impliqué dans des tentatives de corruption.

Ce mardi dans la matinée, l'avocat d'Eva Kaili a assuré que cette dernière n'avait accepté aucun « pot-de-vin du Qatar ». « Sa position est qu'elle est innocente. » Agée de 44 ans, la vice-présidente grecque du Parlement européen a été interpellée vendredi dernier à Bruxelles. Elle est soupçonnée d'avoir été payée par le Qatar pour défendre les intérêts de l'émirat qui organise actuellement la Coupe du monde de football.

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