Le ministre des Affaires étrangères précédent du Pérou, Miguel Ángel Rodríguez Mackay, a appelé son pays à suivre l’exemple des États-Unis, de l’Espagne et d’Israël concernant la question du Sahara marocain. Il a averti le Pérou de ne pas tourner le dos à la réalité politique internationale et de continuer à adopter une position erronée et préjudiciable au droit international.
Rodríguez Mackay a souligné, dans un article d’opinion publié dans le journal péruvien « El Comercio », que son pays devrait harmonieusement suivre la voie du bon sens de pays tels que les États-Unis, l’Espagne et Israël, qui constituent des centres d’influence pour nos intérêts à travers le monde.
Cela ne nécessite pas d’explications supplémentaires, a-t-il ajouté, notant que ces pays ont récemment reconnu, à l’instar de la grande majorité des pays du monde, la souveraineté du Maroc sur ses territoires sahariens.
Selon l’ancien ministre des Affaires étrangères et expert universitaire en relations internationales, le gouvernement péruvien a maintenant une opportunité et un contexte idéaux pour revenir à la déclaration du 18 août 2022 (concernant la rupture des relations avec le Polisario), qui a été publiée il y a un an jour pour jour.
Cela permettrait non seulement à la présidente Dina Boluarte de montrer sa réaction en tant que chef d’État, mais cela contribuerait également à une amélioration progressive de son image et de celle de son gouvernement, injustement ternie par des secteurs anarchiques qui continuent de demander sa démission.
Rodríguez Mackay a souligné que l’une des premières mesures de politique étrangère prises par le gouvernement péruvien lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères a été de rompre les relations avec la prétendue République, des relations qui avaient déjà été suspendues depuis 1996.
Cependant, malheureusement, elles ont été rétablies sans aucun respect juridique ou politique pour la position du Pérou, par les ministres précédents Oscar Mortua et César Landa, qui étaient prêts à tout pour rester en poste.
Selon l’auteur de l’article, conformément aux normes dictées par les relations internationales contemporaines, « ce que nous avons fait, c’est adopter une position corrective en conformité avec le droit international vis-à-vis des relations avec une entité non reconnue par les Nations Unies ».