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Le ministre de l’Agriculture annonce une baisse de 40 % de la production d’huile d’olive et des mesures pour stabiliser les prix

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et des Forêts, Ahmed El Bouari, a déclaré ce lundi 28 octobre 2024, que la production d’olives connaîtra une baisse de 11 % par rapport à la saison précédente et de 40 % par rapport aux années de production normale. Il a également annoncé des mesures concernant les exportations et les importations afin de réguler les prix sur le marché.

Lors de sa première intervention dans une séance de questions orales à la Chambre des représentants, El Bouari a indiqué que la production cette saison devrait atteindre 950 000 tonnes, marquant ainsi une baisse de 11 % par rapport à la saison précédente et de 40 % par rapport à une année ordinaire.

Face à cette situation, le ministre a annoncé que le gouvernement a décidé, dans le cadre de sa stratégie de financement des marchés nationaux et de stabilisation des prix, de « suspendre les droits d’importation sur l’huile d’olive vierge et l’huile d’olive vierge extra ». Il a précisé que ces importations seront soumises à un contrôle strict par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), tandis que l’exportation d’huile d’olive sera régulée par l’octroi de licences spécifiant les types et quantités autorisées.

El Bouari a souligné que ces décisions sont des mesures « temporaires visant à stabiliser les prix sur les marchés », exprimant la volonté du gouvernement de soutenir les professionnels et les agriculteurs pour que la productivité et la rentabilité retrouvent leurs niveaux habituels, étant donné l’importance économique et sociale de l’huile d’olive.

En outre, il a également précisé que la production d’huile d’olive est prévue pour atteindre 90 000 tonnes, alors que la consommation nationale oscille entre 130 000 et 140 000 tonnes. Le ministre a noté que les prix de l’huile d’olive ont été affectés par la succession d’années de sécheresse, ajoutant que les températures élevées pendant la période de floraison ont eu un impact sur la productivité, même dans les zones irriguées, entraînant ainsi une diminution de la production d’olives.

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