Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et la coordinatrice résidente des Nations unies au Maroc, Nathalie Fustier, ont signé lundi le Cadre de coopération pour le développement durable des Nations unies (CCDNU) 2023-2027.
Ce cadre a été élaboré conjointement par le gouvernement marocain et le Système des Nations unies pour le développement, et présente les priorités des agences et entités des Nations unies pour soutenir les politiques et initiatives nationales dans le pays.
La signature marque l’entrée du Maroc dans son cinquième cycle quinquennal de coopération au développement avec les Nations unies, ouvrant la voie à une meilleure mise en œuvre et à une meilleure évaluation des programmes prévus.
En outre, le cadre est considéré comme la référence pour la planification, le suivi et la mise en œuvre des activités de l’ONU au Maroc.
Il a été élaboré à la suite de consultations avec différentes parties prenantes, notamment des entités du secteur privé, des universités et des partenaires sociaux, a rapporté l’agence de presse marocaine MAP.
Plusieurs représentants des entités ayant participé aux ateliers ont assisté à la cérémonie de signature, notamment des départements ministériels et des acteurs du secteur privé.
Le cadre a également été créé en tenant compte de la nouvelle orientation du développement marocain.
« Ce nouveau cadre de coopération signé représente l’aboutissement d’un dialogue et d’une préparation transparents et inclusifs dans lesquels toutes les composantes du système de développement des Nations unies ainsi que les différentes parties prenantes marocaines se sont réunies », a déclaré M. Bourita au cours de la cérémonie.
Le ministre a ajouté que le cadre est : « Il fait partie de la nouvelle génération d’outils de coopération issus de la réforme du système des Nations unies pour le développement », soulignant qu’il est également aligné sur les objectifs du nouveau modèle de développement.