La ville de Victoria Falls, au Zimbabwe, a accueilli, du 23 au 31 juillet, les travaux de la 15ᵉ Conférence des Parties à la Convention de Ramsar sur les zones humides (COP15), réunissant des représentants de plus de 170 États signataires, avec pour objectif le renforcement de la gouvernance environnementale et la consolidation de la protection des zones humides à l’échelle mondiale.
Dans ce cadre, l’Agence nationale des eaux et forêts a révélé que le Maroc a fait preuve de fermeté face à une tentative manifeste de récupération politique d’un cadre scientifique et écologique. En effet, l’Algérie a soumis un projet de résolution visant à remettre en cause l’intégrité territoriale du Royaume, en proposant de rayer plusieurs sites sahariens inscrits au titre de la Convention de Ramsar : l’oued Sakia El Hamra (Laâyoune), le littoral d’Aftissat (Boujdour), ainsi que la baie de Dakhla et la sebkha d’Imili (Oued Eddahab).
Avec rigueur et sens des responsabilités, la délégation marocaine est intervenue pour défendre les principes fondamentaux de la Convention et a réaffirmé, sans ambiguïté, le rejet catégorique du Royaume d’un projet contraire à l’esprit de coopération internationale en matière environnementale.
Cette manœuvre politique s’est soldée par un échec cuisant, grâce à une mobilisation diplomatique soutenue orchestrée par le Maroc, et au large soutien exprimé par les Parties contractantes. Le projet de résolution a ainsi été officiellement retiré. De nombreuses délégations ont, par ailleurs, salué la position du Maroc, appelant au respect de la neutralité de la Convention de Ramsar et au rejet de toute tentative de politisation de ses travaux.