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L'Opinion
Fret maritime: malgré la baisse des prix, les produits de consommation poursuivent leur flambée!
Depuis plusieurs semaines, la crise en mer Rouge impacte les coûts de fret maritime de plusieurs pays, mais avec une incidence plus ou moins minime sur le Maroc. Mais malgré cette stabilité dont jouit le Royaume depuis presque un an, les prix des biens de consommation restent toujours élevés. En témoigne l’Indice des Prix à la Consommation (IPC) qui poursuit sa tendance haussière, en augmentation de 3,6% en novembre 2023. Selon l’économiste et fiscaliste Mohamed Rahj «la baisse du fret maritime à elle seule ne peut pas entraîner systématiquement une baisse des prix, en raison des nombreux autres facteurs exogènes». Ceci alors que le prix du conteneur 40 pieds en provenance des ports chinois à destination du Maroc, par exemple, se négocie désormais à environ 9.000 dollars, soit bien en deçà des 20.000 à 25.000 dollars exigés au plus fort de la crise.
Le Matin
Le stress hydrique cristallise les divergences entre majorité et opposition
La situation actuelle des ressources en eau alimente les débats entre la majorité et l’opposition. Et la rencontre organisée par la Fondation Lafquih Titouani entre des représentants des deux côtés a une fois de plus donné l’occasion aux uns et aux autres de se renvoyer la responsabilité de la situation de stress hydrique inédit à laquelle est confrontée le Royaume ces dernières années. Là où la majorité estime que la situation actuelle aurait pu être évitée si les deux gouvernements dirigés par le PJD avaient initié les projets structurels prévus, l’opposition, elle, reprend les arguments selon lesquels les choix stratégiques retenus dans le cadre du Plan Maroc Vert, qui a été conduit par l’actuel Chef du gouvernement, ont entraîné une surexploitation des réserves en eau du pays.
Libération
Le ministère des AE a œuvré à préserver l’identité marocaine des MRE et à renforcer les liens culturels qui les unissent à leur patrie
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que son département a pris une série de mesures visant à préserver l’identité marocaine des MRE et à renforcer les liens culturels qui les unissent à leur mère-patrie. Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, lue en son nom par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, le ministre a souligné que la stratégie du ministère par rapport à la question de la préservation du lien des membres de la diaspora avec l’identité marocaine repose sur un ensemble de mécanismes, dont le premier consiste à orienter les efforts vers les pays d’accueil, et ce, en continuant à renforcer l’expérience des centres culturels marocains, à l’instar de ceux du Canada, des Pays-Bas et de France.
Al Ahdath almaghribia
Règlement intérieur de la Chambre des représentants: la majorité est en crise
Le fossé continue de se creuser davantage entre les composantes de la majorité concernant les amendements du PAM sur le règlement intérieur de la Chambre des Représentants. Selon des sources parlementaires, le bureau de la Chambre a décidé de reporter le règlement de la question après l’avoir portée à l’attention de la présidence de la majorité gouvernementale. Le président du groupe PAM, Ahmed Touizi, a indiqué dans des déclarations à la presse que les amendements présentés par son groupe au nouveau règlement intérieur n’ont pas été tranchés et qu’aucun accord n’a été trouvé à leur sujet. Touizi a révélé que ces amendements provoquent des remous, notamment en ce qui concerne le respect de la présomption d’innocence des députés poursuivis dans certaines affaires. Les groupes parlementaires du RNI et du PAM rejettent ces amendements, en estimant qu’ils nuisent à la présomption d’innocence et qu’ils sont anticonstitutionnels.
L’Économiste
Casablanca: c’est parti pour l’aménagement de la corniche de Aïn Sebaâ
Le projet de rénovation de la corniche de Aïn Sebaâ Sebaâ est lancé. Nabila Rmili, présidente de la commune de Casablanca, vient de donner le coup d’envoi de ce chantier tant attendu par les Casablancais. Il fait d’ailleurs partie des projets initiés dans le cadre du Plan de développement du Grand Casablanca (PDGC) ayant accusé un sérieux retard par rapport au calendrier initial. L’arrivée du wali Mohamed M’hidia a donc eu un effet d’accélérateur sur plusieurs projets en souffrance. Après le réaménagement de la corniche de Aïn Diab et d’El Hank, celles de Dar Bouazza et de Mohammedia, sans oublier la promenade de la mosquée Hassan II, Casa-Aménagement engage un autre chantier sur cette séquence qui s’étend de place Mimosa jusqu’à la limite avec Aïn Harrouda sur 3,4 kms. L’aménagement de 5 esplanades dotées de places de stationnement, de bâtiments sécurisés, de miradors mobiles, de baladoires, de sanitaires…
Les Inspirations Éco
Evasion fiscale: le Maroc aux portes de la blacklist de l’UE
L’heure de vérité arrive le 24 février, date de la prochaine révision de la liste des paradis fiscaux qu’établit le groupe «Code de conduite», rattaché au Conseil Ecofin de l’Union européenne (UE). Après s’être retiré de deux instruments-clé de l’OCDE de lutte contre l’évasion fiscale, le Maroc se trouve clairement aux portes de la blacklist de Bruxelles, un club qui regroupe «des pays et territoires non coopératifs» en matière fiscale. Au sens de l’Union européenne, cette liste noire comprend «des pays qui n’ont pas respecté leurs engagements de respecter les critères de bonne gouvernance fiscale dans un délai donné, et des pays qui ont refusé de le faire». Les mesures de lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices concernent les mesures fiscales dommageables, le chalandage fiscal (usage abusif de conventions de non-double imposition), la déclaration pays par pays et le règlement des différends. C’est tout ce paquet qui est passé en revue par l’UE pour établir sa liste de paradis fiscaux.
Al Bayane
MENA: le FMI s’active pour concrétiser “l’Appel à l’action” de Marrakech pour une croissance inclusive
La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) est appelée à progresser plus rapidement vers une croissance plus inclusive tirée notamment par le secteur privé, indique-t-on à l’issue d’un séminaire organisé dans le cadre du suivi de “l’Appel à l’action” lancé lors des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale tenues en octobre dernier à Marrakech. Dans son communiqué publié à Washington, l’institution financière internationale précise que l’événement s’est focalisé sur la croissance inclusive, dans le cadre du suivi de l’appel à l’action de Marrakech sur les priorités politiques visant à renforcer la résilience et à soutenir la transformation économique dans la zone MENA.