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La France rejette les accusations algériennes et dément les fausses déclarations des "Capranistes"

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Quelques heures après l'annonce algérienne, la France a nié ce mardi d'avoir fait une demande concernant l'utilisation de l'espace aérien algérien dans une opération militaire liée au Niger.

La radio officielle algérienne a rapporté hier, lundi, que la France se préparait à mener une intervention militaire contre les militaires qui ont renversé le président "Mohamed Bazoum" et qu'elle avait demandé à l'Algérie l'autorisation de faire passer ses avions militaires à travers son espace aérien. Cependant, les "Capranistes" ont refusé, tandis que le Maroc a accepté.

La radio a ajouté que "l'Algérie s'oppose à toute intervention militaire étrangère au Niger voisin et préfère recourir aux moyens diplomatiques pour rétablir l'ordre constitutionnel".

Cependant, le chef d'état-major de l'armée française, Thierry Burkard, a déclaré que "la France n'a pas demandé l'utilisation de l'espace aérien algérien dans une opération militaire" à cet égard.

La déclaration de Thierry Burkard, le chef d'état-major de l'armée française, est venue en réponse à la désinformation propagée par le régime militaire algérien, cherchant à créer un faux antagonisme avec la France.

Pourtant, les "Capranistes" avaient déjà autorisé l'exécution de l'opération militaire "Barkhane" au Mali, bien que les relations entre les deux pays fussent tendues à l'époque. Emmanuel Macron, le président français, avait alors nié l'existence d'une "nation algérienne".

La France compte environ 1500 soldats stationnés au Niger depuis le coup d'État. Cependant, la France n'a pas déclaré qu'elle interviendrait militairement pour renverser le coup d'État militaire.

Le groupe économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a déclaré la semaine dernière qu'elle avait convenu d'une date non divulguée pour une intervention militaire potentielle si les efforts diplomatiques échouaient. Ceci marque une escalade pouvant entraîner davantage d'instabilité dans une région déjà en proie aux conflits.

Les relations entre l'Algérie et la France, ancienne puissance coloniale dans la région, traversent une période difficile en raison de désaccords concernant la sécurité dans la région du Sahel et d'autres questions régionales, ainsi que des divergences historiques et de la couverture médiatique française des affaires algériennes et des questions relatives aux droits de l'homme."

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