La décision du Parlement européen est une manipulation de la France pour nuire au positionnement du Maroc dans le nouvel ordre mondial
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Selon les sources de Belpresse, la décision du Parlement européen était attendue par les observateurs, vu ce qui se passait au sein du Parlement européen divisé entre opposition constituée par l’extrême gauche et la droite. Deux positions différentes dont l’une est pour le Maroc et pour sa montée en force au niveau du continent ainsi qu’au niveau mondial, lorsque l’autre ne fait qu’envier cette évolution et tenter par tous les moyens de l’affaiblir.
Ainsi et toujours selon nos sources, c’est la France qui a été derrière cette résolution puisque le tout s’est joué dans les Champs-Élysées avant d’être soumis au conseil du Parlement européen pour le voter.
Toujours selon la même source, le parti d’Emmanuel Macron ainsi que d’autres partis, ennemis du Maroc, ont utilisé des documents livrés par des journalistes et des agences de presse, qui prouvent que le Maroc a tenté de corrompre des membres du Parlement européen, pour faire pression sur la majorité et obtenir un vote à l’unanimité en dépit de l’absence de 275 députés sur 701. Ainsi, cette décision, prise par 430 membres traduit l’attitude uniquement de ceux qui voient dans l’évolution du royaume dans un nouvel ordre mondial un peu tendu, une sorte de menace pour les intérêts de l’Europe étranglée par la crise énergétique due à la guerre en Ukraine et aussi à cette montée en puissance des pays émergents en Afrique.
Pire encore, la manipulation de la France ne s’est pas uniquement contentée des soi-disant accusations de corruption, mais elle a aussi rebondi sur l’affaire Qatar Gate pour mieux consolider ses arguments et essuyer l’image de la justice marocaine et son prestige.
Il en résulte donc que la décision du Parlement européen fait partie d’un large plan stratégique qui a pour but de nuire à la réputation du Maroc voire entraver son rôle d’agent économique et politique qui ne cesse de gagner du terrain dans le continent que l’Europe est en train de perdre et plus particulièrement la France qui se voit dans une sorte de dépassement et tente par tous les moyens de préserver sa place en Afrique.
Toujours dans ce contexte, nul ne peut nier le rôle de la France dans une telle résolution et ce compte tenu de la crise des relations entre Rabat et Paris ces deux dernières années et qui se sont traduites par le refus du Roi du Maroc de la visite protocolaire du président français Emmanuel Macron et sa position à l’égard du dossier du Sahara. Dès lors, il faut rappeler le discours de sa Majesté du 20 août (commémoration du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple) où il a dit clairement : « Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit. » ; et d’ajouter « s’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur le dossier du Sahara sont ambiguës, nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque ».
Dès lors, ne doit-on pas s’attendre à d’autres décisions de la part du Parlement européen qui n’a plus aucune affaire à traiter et qui dans l’absence de toute crédibilité, il s’acharne sur la justice marocaine ? C’est d’ailleurs ce que certaines agences de presse en Belgique et en France ont pris comme sujet, avec l’aide d’un journaliste marocain, allant au-delà de la déontologie et du respect de la liberté d’expression dans laquelle le Maroc a fait des progrès indéniables.
Enfin, notons que la réaction, suite à cette accusation et à cette résolution qui ne doit pas avoir lieu, a été très vive de la part du gouvernement marocain avec ses deux chambres du parlement à travers laquelle il s’est indigné d’une telle attitude tout en publiant un communiqué dans lequel le Parlement a pris une décision ferme et courageuse de réviser ses relations avec le Parlement européen. Dans le même communiqué, le Parlement marocain insiste sur le renforcement de sa position dans le nouvel ordre mondial, imposé par la pandémie Covid-19, où les pays sans aucun pouvoir ni notoriété n’ont pas de place.
Il reste à signaler les trois points essentiels de ce communiqué qui date du 23 janvier de l’année en cours et qui sont :
- Une révision des relations avec le PE avec toutefois leur évaluation pour prendre des décisions appropriées et fermes,
- l’envoi du compte-rendu de la séance à la présidence du PE contenant les différentes interventions des secrétaires généraux des partis constituants et les groupes parlementaires non affiliés durant la séance,
- Mettre au courant la présidence du PE des décisions à prendre dans l’avenir.
C’est finalement l’attitude et la réaction d’un parlement d’un Maroc dont l’histoire de la monarchie est très profonde, guidée par un Roi conscient des enjeux politiques du nouvel ordre mondial et aussi de la place géostratégique qu’occupe le royaume. Un roi conscient aussi de ces envies et de ces tentatives de déstabiliser l’Afrique du Nord dont le Maroc joue un rôle primordial à tous les niveaux et qui contrairement à ces accusations débiles, il continue sa marche vers la croissance, la prospérité et le développement de ses relations tant au niveau continental qu’international.