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Un cessez-le-feu décrété par la Russie en Ukraine à l’occasion du Noël orthodoxe est censé avoir commencé vendredi à midi (heure de Moscou). Mais des missiles ont frappé Kramatorsk quelques heures après le début de la trêve, et les combats se poursuivent à Bakhmout.
Le patriarche orthodoxe russe Kirill avait une doléance, une seule : que les combats cessent la veille de Noël (le 7 janvier chez les orthodoxes), pour que les fidèles assistent aux offices, et le jour de la Nativité du Christ. Son vœu n’aura pas été exaucé. Jeudi, Vladimir Poutine a bien demandé à son armée d’observer un « cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties à partir de midi (10 heures en France) le 6 janvier jusqu’à minuit (22 heures en France) le 7 janvier ». Il a également invité les forces ukrainiennes à faire de même.
Mais cette trêve unilatérale n’a pas été respectée. Les combats se sont poursuivis dans plusieurs régions. Des duels d’artillerie se faisaient entendre après le début du cessez-le-feu à Bakhmout, cette ville en grande partie détruite et désertée. Leur intensité était seulement moins forte que les jours précédents, affirment des journalistes présents sur place. Pour Pavlo Diatchenko, un policier de Bakhmout, cette trêve n’est qu’une « provocation » russe de plus.
