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FRANCE:  un mariage blanc d'un chef de police algérien pour obtenir la résidence refait surface

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Le responsable de la sécurité algérienne a été pris dans un scandale concernant ses transactions en France en janvier.

Le chef de la Direction générale de la sûreté nationale algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, s'est vu retirer son permis de séjour en France le 8 août 2019, en raison d'un mariage frauduleux avec une Néerlandaise, selon le média algérien Algérie Part.

Après avoir découvert la nouvelle, le média a ajouté : "Depuis cette date (2019), il n'est plus le bienvenu en France et sa présence sur les territoires français est interdite, même en tant que simple visiteur ou touriste."

Une enquête des autorités françaises aurait révélé que Bencheikh s'était engagé dans un mariage frauduleux avec une citoyenne néerlandaise résidant en France en 2015 afin de renouveler sa résidence.

Le mariage, et la suspension de la résidence de Bencheikh qui en a résulté, a eu lieu alors qu'il occupait de hautes fonctions au niveau régional au sein de la police algérienne, a ajouté Algérie Part.

En France, un mariage blanc est défini comme un mariage contracté dans un but spécifique autre que l'union matrimoniale ou la construction d'une famille. Il s'agit par exemple de faciliter l'obtention de la nationalité ou de la résidence de l'une des parties, ou l'obtention d'une mutation ou d'un héritage.

Considérée comme une infraction pénale, la fraude au mariage peut être punie d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans et d'une amende de 15 000 euros, ainsi que de sanctions administratives telles que la suspension de la résidence.

Ce n'est pas la première fois que Bencheikh est pris dans un scandale. En janvier 2023, Algérie Part a publié une série d'articles détaillant les investissements privés du chef de la police dans le secteur de l'hôtellerie à Paris.

L'organe de presse, dirigé par le journaliste Abdou Semmar, condamné à mort en 2022, a également mis au jour des transactions commerciales de Bencheikh et de son frère qui pourraient être contraires à la loi algérienne.

Bencheikh a été nommé directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale en mars 2021, succédant à Khalifa Ounissi qui occupait ce poste depuis 2019.

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