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Les travaux de la 2ème édition du Forum des chaires scientifiques affiliées aux organisations partenaires de la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco, ALESCO et ICESCO) se sont ouverts, hier lundi à Salé, avec la participation d’experts nationaux et étrangers qui débattront de l’éthique de l’intelligence artificielle, entre conception théorique et implémentation opérationnelle.
Ce forum vise à explorer l'évolution du paysage de la gouvernance de l'IA. Il invite les universitaires, les praticiens, les décideurs politiques et les étudiants du monde entier à apporter leurs idées et leurs recherches au forum.
Dans une déclaration à Belpressefr de Jamal Eddine El Aoua, secrétaire sénéral de la Commission Nationale pour l’Education, des Sciences et de la Culture, en marge de la tenue de la 2ème édition du Forum des chaires scientifiques, sous le thème "la déontologie de l’intelligence artificielle entre le cadre théorique et l’application scientifique".
El Aoua affirme que ce qui, très important, c'est que le Maroc fait maintenant partie des quatre premiers pays à mettre en œuvre cette recommandation. Il ajoute : "Comme vous le savez aussi, l'intelligence artificielle suscite un grand intérêt et permet de développer un certain nombre de secteurs...la santé, l'artisanat, l'éducation, le monde marin... mais elle pose des problèmes...".
El Aoua ajoute que l'intelligence artificielle n'est pas une science exacte, mais qu'elle a des problèmes, qu'elle peut en poser; donc cette recommandation sur l'éthique de l'intelligence artificielle vise à clarifier ces questions et à mettre en place des normes pour mieux utiliser l'intelligence artificielle afin qu'elle devienne efficace et importante, ainsi que des normes de sécurité pour l'ensemble du domaine qu'elle va toucher.
"Donc l'un des objectifs de cette réunion est d'établir une feuille de route pour les pays africains, mais aussi pour les pays arabes qui nous accompagnent en ligne, pour les encourager à mettre en œuvre cette recommandation, en suivant l'exemple du Maroc, bien sûr, en partageant toute l'expérience acquise soit par le Maroc, soit par d'autres pays." a conclut secrétaire sénéral de la Commission Nationale pour l’Education, des Sciences et de la Culture.