Fatima-Zahra El Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, également maire de Marrakech et coordinatrice de la direction collégiale du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a défendu lundi soir sur la chaîne 2M le bilan du gouvernement, affirmant qu’il ne s’est pas limité à annoncer des chiffres dans les lois de finances, mais qu’il a consacré des engagements budgétaires concrets traduits par des hausses annuelles significatives dans plusieurs secteurs clés.
La ministre a souligné que le budget de la santé, par exemple, a augmenté de 65 %, ajoutant que les moyens nécessaires ont été mobilisés pour traduire cette hausse en projets réels et mesurables. « Parler de chiffres sans exécution n’a aucun sens. Le gouvernement a réellement mis en œuvre la majorité de ses engagements financiers », a-t-elle insisté.
Mansouri a également reconnu que certains chantiers avancent plus lentement, mais a précisé que cela ne signifie pas une inaction : « Le rythme varie selon les priorités et la nature des réformes. L’essentiel est d’agir avec sélectivité, en renforçant la gouvernance et la décision régionale. »
Elle a rappelé que certains secteurs nécessitent des réformes institutionnelles progressives, estimant que la bonne gouvernance est la clé de leur réussite durable. Tout en défendant le travail du gouvernement, Mansouri a admis une faiblesse : « La seule erreur du gouvernement a été de ne pas accorder suffisamment d’importance à la communication et à la valorisation de ses réalisations. »
Elle a précisé que de nombreux ministres œuvrent activement à présenter leurs bilans sectoriels, mais que ces efforts n’ont pas toujours bénéficié d’une couverture médiatique suffisante. En outre, la ministre a rappelé que le Roi Mohammed VI a clairement appelé à une meilleure coordination entre les institutions et les médias, afin de valoriser les efforts du pays et de servir l’intérêt général.
