Échecs diplomatiques et répression en Algérie : Un reportage sur le Sahara Marocain fait trembler le régime
Après avoir échoué à réduire au silence leurs opposants, les autorités algériennes se tournent maintenant vers leurs familles. Les frères du journaliste Anouar Malek ont été arrêtés peu après la diffusion d’un reportage qu’il a réalisé sur le Sahara marocain. Le régime des dirigeants algériens n’a pas bien accueilli ce documentaire d’investigation, qui a suscité un grand intérêt et a été visionné par des millions de personnes.
Le reportage d’Anouar Malek, qui a exploré les provinces du Sahara marocain pour enquêter sur les milices du Polisario et leurs partisans, a été une véritable claque pour les dirigeants algériens. Ils ont été pris de court par l’ampleur de l’audience de la vidéo qui a mis en lumière la tranquillité, la stabilité et le développement en cours au Sahara marocain. Contrairement à cette réalité, Tindouf et d’autres régions en Algérie continuent de souffrir de la pauvreté, de la marginalisation et d’autres problèmes.
Le journaliste a comparé les provinces du Sahara marocain avec Tindouf et Tamanrasset, où l’exploitation pétrolière a été découverte. Les provinces marocaines du sud se distinguent par leur développement rapide des infrastructures, tandis que les villes algériennes en question sont marquées par des bidonvilles, la misère et la détérioration des conditions de vie.
Anouar Malek a également critiqué le Polisario, le qualifiant de création de l’armée algérienne et affirmant que ses dirigeants se livrent à la corruption. Cependant, au lieu de comprendre les implications diplomatiques de ces échecs, le régime algérien est apparu déconcerté et a réagi de manière excessive. Ils ont fait arrêter les frères de Malek et ont même maltraité ses parents âgés.
Face à cette répression, les opposants et les militants de la société civile appellent les organisations de défense des droits de l’homme à condamner fermement ces actes inhumains ciblant les familles des opposants.
Les dirigeants algériens semblent choisir la fuite en avant plutôt que de s’attaquer aux problèmes réels de leur pays. Anouar Malek et d’autres opposants appellent à une transition vers un régime civil, à la dissolution des milices du Polisario, au démantèlement des camps de Tindouf et au rapatriement des populations séquestrées vers leurs pays d’origine. Cette situation met en lumière le défi croissant auquel fait face le régime algérien dans sa gestion des questions internes et externes.