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Le Chef du gouvernement plaide pour une révolution numérique dans les prisons africaines

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Dans une allocution prononcée ce lundi par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, au nom du chef du gouvernement Aziz Akhannouch, lors de l’ouverture de la 7ᵉ Conférence des administrations pénitentiaires africaines, le Maroc a appelé à une transformation digitale urgente des systèmes carcéraux.

S’exprimant sous le thème « La technologie au service de la gestion pénitentiaire en Afrique », le discours a insisté sur l’opportunité que représente la digitalisation pour « bâtir des infrastructures carcérales inclusives et sécurisées, en phase avec les exigences de l’ère moderne ».

Akhannouch a souligné que « l’intégration du numérique dans la gestion pénitentiaire est désormais une impérieuse nécessité », mettant en avant le potentiel des nouvelles technologies pour « optimiser la gouvernance du secteur, renforcer l’efficacité des établissements, garantir les droits des détenus et évaluer la performance du personnel ».

Le Maroc, engagé dans une dynamique de coopération sud-sud, a rappelé que « le retard technologique engendre un coût exorbitant », comme en témoignent les leçons de l’Histoire. Face aux mutations globales, le continent doit « accélérer l’adoption de solutions intelligentes », sous peine de voir ses systèmes pénitentiaires marginalisés.

Le discours a réaffirmé que le Royaume place la digitalisation des prisons en « priorité stratégique », en parfaite harmonie avec les orientations royales, les réformes législatives et les plans de développement nationaux. La création récente du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transition Numérique incarne cette ambition, avec une feuille de route s’étendant jusqu’à 2030.

Face à la recrudescence des cyberattaques, Akhannouch a alerté sur la nécessité de « renforcer la vigilance et sécuriser les systèmes informatiques », particulièrement dans les infrastructures sensibles. Il a conclu en appelant à une « coordination panafricaine » pour forger une souveraineté numérique continentale, garante d’une gestion pénitentiaire efficiente et sécurisée.

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