mercredi, décembre 6, 2023

Dr Belcadi. La position de la France sur la question du Sahara au conseil de sécurité pousse l’Algérie à reconsidérer ses relations avec elle.

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Après que la France a voté en faveur de la résolution n° 2654, les journaux algériens ont attaqué la France, affirmant qu’elle avait échoué au test de la question du Sahara au Conseil de sécurité, ajoutant que ce vote aurait des répercussions sur l’avenir des relations franco-algériennes.

Car, comme l’indique le site Belpresse, tous les regards étaient tournés vers la position française lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du Sahara marocain, qui a été consacrée à un vote sur « la prolongation de la mission de la Mission des Nations unies (MINURSO) et ne pas étendre ses pouvoirs aux droits de l’homme au Sahara comme le veut l’Algérie.

La mentalité militaire des dirigeants algériens croyait que la direction que Paris avait tracée pour ses relations avec l’Algérie ces derniers mois, et les relations franco-marocaines tendues, pousseraient la France à changer sa position ferme sur la marocanité du Sahara.

Mais lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU jeudi dernier, le régime algérien a été choqué : 13 pays ont voté « oui » pour « prolonger la mission de la Mission des Nations unies (MINURSO), tandis que la Russie et le Kenya se sont abstenus, tandis que la France a maintenu sa position traditionnelle dans le vote » sur la résolution par l’affirmative., ce qui a éparpillé les papiers des dirigeants de l’Algérie.

La position française sur le vote positif en faveur de la résolution était remarquable pour les partisans et les dirigeants de l’Algérie, car selon leur mentalité « stalinienne », elle ne reflète pas la transformation qui s’est opérée dans les relations franco-algériennes après la visite de le président français, et après lui sa première ministre, Elizabeth Born, à la tête d’une délégation Elle comprend la moitié des membres de son gouvernement, en Algérie, et la signature de plusieurs accords concernant plusieurs domaines économiques.

Les dirigeants algériens s’attendaient à un revirement de la position française concernant le dossier du conflit artificiel sur le Sahara marocain. Une position plus audacieuse lors de la séance de vote sur « la prolongation de la mission de la Mission des Nations unies (MINURSO) au Conseil de sécurité, et au minimum, s’abstenir de voter, comme c’est la position de la Russie et du Kenya, la position de la Tunisie lors du vote sur la résolution de l’année dernière.

Les intéressés s’attendent à ce que le vote de la France en faveur de la résolution au Conseil de sécurité ait des répercussions sur l’avenir des relations franco-algériennes, et que la réponse algérienne à cette position ne soit qu’une question de temps, car le régime militaire au pouvoir en Algérie est préoccupé par en se préparant à embrasser le sommet arabe, qui ne semble pas être un sommet de réunification arabe ; C’est plutôt le sommet de la dispersion de ce qui reste de la réunification arabe, parce que le dernier pays éligible à la réunification arabe est l’Algérie, parce que la nature et la psychologie de ses dirigeants et de leurs agences sont agressives.

Comme indiqué dans un certain nombre de sites Web et de plateformes de médias algériens, de nombreuses élites politiques et médiatiques en Algérie considèrent l’État français comme directement responsable de la déviation du Conseil de sécurité dans le traitement de la question du Sahara, depuis 1975…

A cet égard, nous disons que la réponse du régime algérien au vote de la France sur la résolution n° 2654 confirme que le régime algérien est une partie importante au conflit du Sahara marocain, et pas seulement un observateur, car ce que fait le régime algérien en ce dossier prouve son implication.

Les dirigeants algériens doivent comprendre que les pays démocratiques ne changent pas leurs positions face à des questions justes comme les conditions climatiques, la position de la France sur la marocanité du Sahara, et que les relations franco-marocaines sont trop solides et stables pour être perturbées par des crises passagères qui apparaissent parfois sur  les relations franco-marocaines.

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