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Depuis Alger, le président libanais appuie subtilement le Maroc et sa souveraineté sur le Sahara

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Dans un geste hautement symbolique aux résonances politiques et diplomatiques profondes, le président libanais, Joseph Aoun, a déclaré depuis le palais d’El Mouradia à Alger que son pays « s’abstient rigoureusement de toute ingérence dans les affaires internes des États frères, n’intervenant que dans un esprit de solidarité et de quête du bien commun. »

Cette déclaration, prononcée lors d’une conférence de presse conjointe avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, n’est pas passée inaperçue. Par son contexte, son lieu et son contenu, elle a immédiatement capté l’attention des observateurs.

Pour nombre d’analystes, les propos du président libanais résonnent comme une subtile mais ferme remontrance à l’égard du régime algérien, connu pour ses positions hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc et ses ingérences répétées dans ses affaires internes, que ce soit par le biais de ses médias officiels ou de manœuvres diplomatiques à l’échelle régionale et internationale.

Bien que Joseph Aoun ait usé d’un langage mesuré et d’une grande finesse diplomatique, l’impact de ses mots s’est manifestement fait sentir sur les visages des responsables algériens présents — une réaction que certains interprètent comme révélatrice de la susceptibilité du régime face à toute posture équilibrée, respectueuse de la souveraineté des États et refusant de s’aligner sur les provocations.

Cette prise de position intervient dans un climat de plus en plus marqué par l’isolement diplomatique de l’Algérie, conséquence de ses choix conflictuels sur plusieurs dossiers régionaux. À l’opposé, le Maroc voit croître le soutien international à sa proposition d’autonomie pour le Sahara, perçue comme une solution pragmatique, durable et conforme au droit international.

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