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Malgré les spéculations entourant sa démission, la maire de Rabat a affirmé à Belpresse qu'elle demeure résolue à ne pas quitter ses fonctions. Elle a souligné son engagement envers les habitants de Rabat qui comptent sur elle pour les représenter. Cette déclaration reflète sa détermination à persévérer malgré les difficultés politiques auxquelles elle est confrontée.
Les problèmes de la maire de Rabat, Asmaa Rhlalou, depuis le début de son mandat, ont suscité de vives controverses et critiques. Ces problèmes ont également touché la majorité des conseillers municipaux, y compris ceux de son propre parti, créant ainsi des tensions au sein du conseil municipal. Les répercussions de cette situation ont également été ressenties dans les médias, où même les journalistes ont eu du mal à obtenir des réponses à leurs questions concernant la gestion de la ville.
Selon les informations partagées par Omar Hayani, conseiller de la Fédération de la gauche démocratique (FGD) au conseil municipal de Rabat, la maire aurait perdu la confiance de sa majorité, avec 17 élus du Rassemblement national des indépendants (RNI) sur 23 qui ont décidé de former leur propre groupe. Même les élus du Parti de la justice et du développement (PAM) ainsi que de l'Union socialiste des forces populaires (Istiqlal) ne soutiendraient plus sa gestion. Parmi les 81 élus du conseil municipal, il ne resterait qu'une quinzaine qui lui serait encore fidèle.
Le conseiller FGD a également noté qu'en vertu des règles en vigueur, il faudrait attendre la mi-mandat, en octobre 2024, pour pouvoir destituer la maire de ses fonctions. En outre, des informations ont circulé selon lesquelles le président du RNI, Aziz Akhannouch, aurait donné son aval pour mettre un terme au mandat d'Asmaa Rhlalou en tant que maire de Rabat, ce qui découlerait des désaccords croissants entre la maire et l'équipe du RNI au sein du conseil municipal.