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On dirait que le respect de l’autre n’a aucun sens en Europe. Après les graves accusations du PE contre le Maroc, c’est autour de s extrémistes suédois de provoquer les musulmans par une dernière action survenue hier dans la Capitale en face des forces de l’ordre.
En effet, le fait de brûler le Saint Coran, livre sacré des musulmans témoigne de la haine et de l’indifférence envers le monde arabo-musulman. Une action plus que provocante et qui peut avoir des conséquences graves sur la stabilité du monde surtout dans une conjoncture marquée par des tensions et des crises humanitaires et politiques un peu partout dans le globe.
Cet action a donc altéré des revendications des pays arabo-musulmans dont le Maroc qui vient de publier un communiqué par son ministère des affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger dans lequel il dénonce vivement cet réaction débile et dangereuse. Toujours dans le communiqué, le Maroc ne cache pas son étonnement à l’égard des autorités suédoises qui ont autorisé un tel acte qu’il qualifié d’odieux voire d’un stimulus de la haine et de la violence entre les peuples.
Suite donc à ces agissements, on est en droit de s’interpeller sur la prise de conscience, de la tolérance, du respect des croyances et l’ouverture sur l’autre, surtout dans une Europe qui se déclare du côté des droits de l’homme, de l’instauration de la paix et de lutte contre toute forme d’extrémisme.
Or, comme première conséquence de l’acte, c’est la réaction du porte -parole de la Turquie, Samedi, Ibrahim Kalin, qui a condamné la manifestation prévue, la dénonçant un « crime de haine manifeste ». comme il a ajouté : « Autoriser cette action malgré toutes nos mises en garde, c'est encourager les crimes de haine et l'islamophobie et que l'attaque de valeurs sacrées n'est pas la liberté mais la barbarie moderne ».
Une autre conséquence de cet acte débile est cette annulation par Ankara par son Ministre de la Défense, Hulusi Akar, de la visite du ministre de la défense suédoise Pal Jason prévue le 27 janvier de l’année en cours et qu’il a qualifiée sans signification Cette visite avait pour objectif de tenter de lever les objectifs d’Ankara à l’entrée de la Suède dans l’OIAN.
Enfin, il reste à rappeler que plusieurs manifestations ont eues lieu en Turquie, revendiquant
Cet acte de la part du leader d’extrême droite Rasmus Paludan et qui risque de créer une crise diplomatique entre la Suède et la Turquie, voire plonger le pays dans une série de violences entre les composantes de sa société.
ML