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Si en psychanalyse nous avons le complexe « Œdipe » pour étudier le comportement humain, en politique par contre, nous avons le complexe « Maroc » dont seul un pays souffre, c’est l’Algérie.
En effet, aujourd’hui, on peut parler de ce complexe vu les agissements et l’attitude des dirigeants algériens voire même une partie de la population, complètement aliénée et submergée par des discours incitant à la haine et la violence envers le Maroc. Un complexe qui ne fait que s’aggraver et mettre les chefs algériens dans une confusion et un malaise vis-à-vis des décisions à prendre tant à l’échelle interne qu’externe.
Ainsi et pour ne citer que la dernière réaction choquante de la part d’un haut responsable lors de sa visite en Arabie Saoudite, sans faire part de celle du petit fils Mandela qui déclaré la guerre au Maroc en le traitant de colon lors de l’ouverture de la CHAN 2023 qui se tient en Algérie.
Il s‘agit évidemment d’Ali Aoun, ministre algérien de l’industrie pharmaceutique qui lors d’une visite de la filiale du groupe pharmaceutique saoudien « Tabuk Phramaceuticals », s’est acharné sur la carte du Maroc et a demandé de la rectifier. Une réaction mal vue et mal placée par ce haut responsable et qui a eu une réplique immédiate des responsables du groupe. Ainsi Moujariz al Katani a déclaré que ledit investissement du groupe sera transféré au Maroc et plus précisément à Laâyoune.
Il en résulte que ce complexe « Maroc » a bien pris sa place et reste un déterminant du comportement des responsables algériens qui perdent de plus en plus leur crédibilité à l’échelle internationale quoiqu’ils se vantent de leur position en tant que première puissance dans le continent. Pire encore, ils pointent le Maroc du doigt, l’accusant de colon d’une partie de son territoire que même le Conseil de l’ONU, de l’OUA et plusieurs pays des cinq coins de la planète ne cessent de reconnaitre comme légitime et irréversible.
Rappelons que c’est la position de l’Algérie, en se mêlant des affaires internes du Maroc que le projet de l’Union Maghreb arabe n’a pas pu aller au bout de ses fins. C’est l’Algérie qui subventionne le Polisario et d’autres groupes terroristes dans le Sahel pour semer la violence et la Zizanie en Afrique du nord et qui va plus loin pour créer un consensus entre la Mauritanie et la Tunisie pour entraver le processus d’investissement dans lequel le Maroc s’est engagé depuis son retour à l’OUA.
Certes, avec le Gaz, les responsables algériens estiment avoir un pouvoir absolu sur les autres pays en particulier la France qui ne cesse de les humilier et la dernière celle du refus d’Emmanuel Macron, président de la république française, de demander pardon aux algériens suite à ses propos blessants sur leur histoire.
Enfin, n’est-il pas temps pour les chefs d’État algérien de se pencher sur cette psychose qui les ronge et dont les conséquences peuvent être néfastes si bien sur eux que sur un peuple anéanti par un régime militaire totalitaire et complètement dépassé.
ML
