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Cessez-le-feu à Gaza : Réactions arabes et internationales saluant l'accord et appelant à l'urgence humanitaire

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En parallèle à l'annonce officielle d'un accord de cessez-le-feu à Gaza entre le Mouvement de la Résistance Islamique – Hamas – et Israël, ce mercredi 15 janvier 2025, de nombreux pays, tant arabes qu'internationaux, ont exprimé leur accueil favorable à cette décision, appelant à un respect scrupuleux des termes de l'accord et à l'accélération de l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Dans ce cadre, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué l'accord, insistant sur « l'importance d'accélérer l'acheminement de l'aide humanitaire urgente aux habitants de Gaza ».
Al-Sissi a déclaré dans un communiqué que cet accord est le fruit de « longs efforts de médiation menés pendant plus d'une année par l'Égypte, le Qatar et les États-Unis ». Il a ajouté que « l'introduction de l'aide humanitaire d'urgence aux habitants de Gaza est indispensable pour faire face à la situation humanitaire catastrophique actuelle », appelant à ce que cela se fasse « sans aucun obstacle, jusqu'à l'établissement d'une paix durable par la solution à deux États ».

La Jordanie, pour sa part, a également salué l'accord, mettant l'accent sur la « nécessité de lancer immédiatement une action internationale pour faire parvenir l'aide humanitaire ». Le ministère jordanien des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué la « nécessité de respecter intégralement » l'accord.
Le ministre des Affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi, a déclaré : « Nous soulignons l'urgente nécessité de lancer une action internationale immédiate pour introduire une aide humanitaire suffisante et durable afin de faire face à la catastrophe humanitaire provoquée par l'agression israélienne à Gaza, et de lancer un véritable effort de reconstruction de Gaza et de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien frère. »

De même, le ministère des Affaires étrangères saoudien a salué l'accord de cessez-le-feu à Gaza, louant les efforts du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, et exprimant l'espoir que cet accord « mette fin de manière définitive à cette guerre israélienne brutale ».

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a également accueilli favorablement l'accord, applaudissant à son tour les efforts du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis pour parvenir à cet accord.

Pour sa part, le président américain Joe Biden a affirmé que l'accord de cessez-le-feu à Gaza, conclu ce mercredi, « deviendra un cessez-le-feu permanent, permettant ainsi de mettre fin aux combats à Gaza et, en contrepartie, d'accroître l'aide humanitaire et de lancer une vaste opération de reconstruction ».

Le président américain élu Donald Trump a également exprimé son accueil favorable à l'accord de cessez-le-feu à Gaza, déclarant dans un post sur les réseaux sociaux : « Nous avons un accord sur les prisonniers au Moyen-Orient et ils seront bientôt libérés. Merci à vous tous ! »

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a qualifié l'accord de « pas important vers la stabilité de la région », affirmant que la Turquie continuerait ses efforts pour parvenir à une solution à deux États pour résoudre la question palestinienne, soulignant l'importance d'instaurer une paix juste et durable dans la région.

Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a exprimé sa satisfaction face à l'accord, déclarant : « Après de longs mois de conflit, nous ressentons un grand soulagement pour les otages, leurs familles et les habitants de Gaza. Espérons que ce cessez-le-feu mette un terme aux combats et marque le début d'une paix durable. » Il a assuré que la Belgique était prête à contribuer aux efforts de paix.

De son côté, le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères a salué l'accord et loué les efforts des négociateurs, en particulier ceux des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, exprimant sa gratitude pour leurs efforts visant à mettre fin à « cette misère », et appelant les deux parties à faire des pas sérieux vers une solution à deux États pour une paix durable.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a affirmé que le cessez-le-feu à Gaza ne représente que le début d'un long chemin vers la stabilité et la paix dans la région, soulignant que c'est « le moment opportun pour approfondir ce qui va suivre », et mettant en garde contre le fait qu'« un simple cessez-le-feu pourrait facilement créer un sentiment de vide et un espoir non réalisé ».

Eide a insisté sur le fait que la communauté internationale s'attend à ce qu'Israël comprenne que le moment est venu d'avancer et de contribuer à résoudre la question palestinienne de longue date, exhortant le côté palestinien à « œuvrer efficacement à la construction d'un gouvernement fort et capable d'unir tous les territoires palestiniens, le rendant un partenaire efficace dans le processus de construction de la paix ».

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