Campagne agricole : Ahmed Bouari en mission à Meknès, El Hajeb et Ifrane pour évaluer l'impact des récentes pluies (photos)

Dans le cadre du suivi de l’évolution de la campagne agricole, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed Bouari, a effectué, vendredi 21 mars, une visite de terrain à Meknès, El Hajeb et Ifrane.

Après un début de saison marqué par un déficit pluviométrique, la région de Fès-Meknès a récemment bénéficié de précipitations significatives, portant le cumul actuel à 332,5 mm. Ces pluies ont considérablement amélioré l’état des cultures et ravivé l’optimisme des agriculteurs et des éleveurs.

Les cultures céréalières d’automne, notamment, affichent une nette amélioration : 40 % des superficies sont en bon état, tandis que 49 % sont en condition moyenne. Cette évolution laisse entrevoir des rendements plus favorables que les prévisions initiales.

La région compte environ 650 000 hectares de céréales d’automne, dont 11 000 hectares irrigués. Les superficies se répartissent comme suit : Blé tendre : 48 %, Blé dur : 26 %, Orge : le reste. Quant aux oléagineux, ils couvrent 1 500 hectares, répartis entre le colza (46 %) et le tournesol (54 %).

Les arbres fruitiers, en particulier l’olivier, bénéficient également de ces précipitations arrivées à un moment crucial. La superficie productive de l’olivier atteint 360 000 hectares, soit 77 % des vergers de la région.

Côté maraîchage, la culture des pommes de terre et des oignons a également profité de cette pluviométrie favorable. À noter que Fès-Meknès assure 50 % de la production nationale d’oignons et 20 % de celle des pommes de terre.

Avec 1,8 million d’hectares de zones forestières et pastorales, la région observe une nette amélioration du couvert végétal, garantissant une meilleure disponibilité des ressources fourragères pour l’élevage. Les principales races ovines de la région, Timahdite et Beni Guil, en tirent un bénéfice direct.

Lors de sa visite à Ifrane, le ministre a réitéré l’engagement du ministère à accompagner les agriculteurs, à moderniser les systèmes d’irrigation et à promouvoir des solutions innovantes et résilientes face aux défis climatiques. L’adoption des technologies climato-intelligentes s’impose ainsi comme un levier clé pour sécuriser la production agricole, garantir la durabilité du secteur et soutenir l’économie rurale.